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« Décalages culinaires », ma nouvelle dans l’anthologie Marmite & Micro-ondes

photo : couverture de l'anthologie, représentant un monstre en train de dévorer un vaisseau spatial

Voilà, ça y est : notre anthologie des 20 ans de Marmite & Micro-ondes est parue aux éditions Gephyre, où on peut la commander ! Et dedans, la nouvelle dont je vous parlais en novembre. « Décalages culinaires », tel est le titre. Un texte dystopique et humoristique, parlant de restrictions alimentaires et de voyage dans le temps… Oui, tout ça à la fois, car M&Mo est un cas à part dans les zines de science-fiction et fantastique : on s’y préoccupe uniquement de l’alimentation, des plaisirs de la table et de leurs mutations futuristes, magiques ou paranormales.

Il y a dix-neuf autres textes inédits touchant aux genres de l’imaginaire, signé Ketty Seward, Timothée Rey, Sylvie Miller, Jean-Louis Trudel, et j’en passe. Le tout mitonné par Vincent Corlaix et Olivier Gechter, avec une couverture de Caza. À déguster sans modération.

Lectures d’Halloween

Un bonbon ET un sort !

Vous n’avez pas l’impression de vivre dans un cauchemar ? Moi si, mais à quelque chose, malheur est bon : tout ce stress, ces péripéties, ces espoirs fragiles, lamentations, compassion, colère, c’est du combustible à romans. Dès demain, je me lance à nouveau. En mode NaNoWriMo ? Si on veut. C’est bien l’idée en effet de partager l’énergie du NaNo, mais je me donne 4 mois pour terminer le roman, sans me presser. Tout à fait faisable, même en comptant le fait que je ne suis pas confinée, eh non. Les joies de travailler dans un service public à l’accueil du public et autres besognes non dématérialisables.

On reprend donc la formule qui avait marché cet été : je m’étais alors lancée le 1er juin, en me donnant quatre mois pour écrire un roman de 400.000 signes (environ 240 pages). Mission accomplie : j’ai terminé le premier jet fin août et utilisé le dernier mois à peaufiner et réviser. Le sujet : un roman policier historique qui se passe sous l’empire napoléonien, en 1805 très précisément, dans le cadre du fameux « Camp de Boulogne », les préparatifs pour l’invasion manquée de l’Angleterre. Cette fois, je reprends la même formule et les mêmes personnages principaux (mon détective et quelques compagnons) et je remonte dans le temps de quelques années jusqu’au Directoire, en 1997, dans la période trouble qui sépare la campagne d’Italie de l’expédition d’Égypte. Entre agents royalistes, belles intrigantes, sbires sans scrupules et complots à double et triple fond, il y a de quoi faire.

En attendant, que lire ? Pour Halloween, du sombre et du terrible, bien sûr ! Ci-dessous les liens vers quelques unes de mes nouvelles disponibles en ligne :

Bonne lecture, et n’oubliez pas que Rocambole a tout un catalogue de séries d’horreur, fantastique, thrillers, etc. En plus de tout le reste.

Mon recueil de nouvelles de nouveau disponible sur Lulu.com

De temps en temps, on me demande des nouvelles de ma prose, notamment pour savoir si ces textes sont disponibles, et si oui sous quelle forme. Récemment, c’est @Monolecte qui, convertie aux liseuses (chouette !) voulait savoir si mon roman était disponible comme livre électronique. La réponse est oui (voir la page « Textes de fiction » dans le menu en haut de ce blog) ; mais cela m’a rappelé que j’avais en 2008 tenté l’aventure de l’autoédition, en publiant un petit recueil chez Lulu.com : La Faim et autres nouvelles.

Image : couverture de livre, style science-fiction (texture métallique, motif fractal)

La Faim et autres nouvelles par Irène Delse (Lulu.com)

Au départ, il s’agissait uniquement de la version papier, mais il s’y est entre temps ajouté la possibilité d’offrir la version PDF, puis bien sûr le format epub.

Aujourd’hui, la version papier (broché, 69 pages) est disponible pour 5,22 € chez Lulu.com,  et le livre électronique (PDF ou epub) pour 1,99 € seulement – cela sans aucune « protection » technique, c’est-à-dire sans DRM.

Les deux formats sont lisibles tels quels sur ordinateur, mais aussi sur la plupart des liseuses (Kobo, Sony, Cybook…) ainsi que sur les smartphones et tablettes. (Pour Android, Blackberry et les ordis sous Windows, Mac OS ou Linux, utiliser par exemple FBReader ; pour iPhone/iPad, Stanza.) Enfin, si on a un Kindle, on peut convertir très facilement le fichier .epub en .mobi, lisible sur ce support, grâce à un freeware très sympathique, Calibre.

Bref, en réponse à la question « comment trouver mes livres », la réponse pour celui-ci est : « Voyez chez Lulu.com, les amis ! » 😉

La Faim et autres nouvelles, par Irène Delse.

Support independent publishing: Buy this e-book on Lulu.

Choses que l’auteure a apprises grâce aux jeux de rôles

Comment donner plus d’épaisseur aux personnages d’un roman, par exemple, de façon à les rendre plus crédibles, plus réalistes. Non, non, ne riez pas, il y a une logique là-dessous…

Cela remonte à pas mal d’années. Quand j’étais étudiante, j’ai pendant un moment joué assez régulièrement à des jeux de rôles, essentiellement des variantes de Donjons & Dragons. (Ultra-banal, quoi.)

Je n’étais pas super passionnée, juste joueuse du week-end. Le genre qui se fait « tuer » en ouvrant bêtement une porte ou en lisant un grimoire(1)

Mais j’en ai quand même profité pour acquérir une ou deux astuces qui se sont révélées utiles dans un domaine presque voisin: la création et l’animation le temps d’un récit de personnages de fiction.

En écrivant un roman ou une nouvelle, il y a des moments où l’on n’a pas de peine à « sentir » la logique interne d’un personnage, ses émotions profondes, ses valeurs, ses réflexes, et donc à décider comment il ou elle réagira dans une situation donnée. Et puis parfois, hélas, cela devient beaucoup moins évident. Coincée, l’auteure hésite, ne sait plus comment poursuivre, car son protagoniste principal lui échappe entre les doigts.

C’est là que je me suis rendu compte que j’appliquais en pratique le conseil donné naguère par un MD (oui, on était fort classiques, dans notre groupe):

Si tu as des doutes sur ce que peut faire ton perso et que ce n’est pas autrement spécifié, ni incompatible avec le jeu, n’hésite pas à lui donner une de tes propres caractéristiques.

(Par exemple: ton barbare sait-il nager? ton voleur sait-il lire? ta magicienne aime-t-elle les chats? Et ainsi de suite.)

Le principe a l’air simpliste, mais en pratique… ça marche. Surtout dans mon cas, puisque j’ai tendance à écrire des histoires qui sont chaque fois racontées du point de vue d’un ou d’une protagoniste en particulier, donc qui nécessitent pour l’auteure et les lecteurs de rester un long moment dans la tête du personnage, guidés par sa façon de sentir, de penser et de réagir face au monde extérieur.

On conseille souvent aux auteurs débutants d’écrire sur « ce qu’ils connaissent ». Pour la science-fiction ou le fantastique, cela n’a pas l’air évident… Et pourtant, c’est utile – même si d’une façon légèrement modifiée! 😉

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(1) Ou en se disputant avec les persos des autres joueurs… Authentique.

Liens choisis, rayon littératures de l’imaginaire

Quelques liens en vrac, pour essayer de voir le monde sous un angle… étrange (enfin, plus étrange que d’habitude, quoi):

  • Dans Le Parisien, un portrait de « Pascal, 50 ans, assistant sexuel » – et citoyen honoraire de la Colonie de Bêta? (Les lecteurs de Barrayar, le roman de Lois McMaster Bujold, auront compris l’allusion. Et si vous ne l’avez pas lu… Foncez!)
  • À Lyon, ils auront un Salon du Vampire les 4 et 5 décembre! Moi, parisienne, je suis jalouse, tiens.
  • Un « Cthulhu » sculpté sur une pierre tombale de plus de 300 ans? Et si on avait plutôt retrouvé l’une des sources d’inspiration (consciente ou non) de l’écrivain H.P. Lovecraft, dont la passion pour les antiquités de sa région natale de Nouvelle-Angleterre est bien connue – ainsi que son penchant pour les balades dans les cimetières à la recherche d’une atmosphère Poe-tique!

Concours de nouvelles Visions du Futur 2011

De l’imagination? À vos marques, prêts… Écrivez! Ou dessinez, selon les cas.

Mais d’abord, bien sûr, n’oubliez pas de consulter le règlement du concours Visions du Futur 2011, organisé par l’association Présences d’Esprits, et qui récompensera trois catégories d’œuvres de l’imaginaire: nouvelle, bande dessinée et illustration. Kézaco, « imaginaire »? C’est l’ensemble des genres qu’on classe sous les étiquettes de science-fiction, fantasy, fantastique et merveilleux.

Précisons que les lauréat(e)s seront publiés dans un numéro spécial de la revue AOC. Débutants, débutantes, à vos méninges…

(Source: le blogue Monde de la SF. Merci, Georges.)

Accouchement littéraire en pleine nuit

Ce sont des choses qui arrivent. Enfin, qui arrivent aux écrivains, naturellement… C’est aussi un élément de réponse à la question classique: «Mais comment viennent vos idées?»

Quoi donc? Oh, de se retrouver, tard le soir, tandis qu’on laisse errer ses pensées en attendant le sommeil, à soudain se sentir de nouveau bien éveillée, sous l’effet d’une idée qui se matérialise et qui exige d’être explorée! (Oui, se matérialiser, comme dans Star Trek… C’est un peu l’effet que ça fait.)

Dans ces cas-là, il n’y a pas grand chose à faire que se lever et noter le truc. Non, pas question d’essayer de dormir malgré tout en se disant qu’on pourra toujours remettre ça à demain – c’est l’idéal pour se retrouver, comme Coleridge, à oublier l’essentiel du texte à cause d’une bête interruption. Et pas question non plus d’essayer de suivre jusqu’au bout l’idée naissante, d’explorer toutes ses implications – on a beau se sentir éveillé, la fatigue est là, ainsi que la confusion. C’est le meilleur moyen pour gâcher le texte. (En plus de ne s’endormir qu’à l’heure où il faudrait se lever…)

Bref, dans un cas pareil, l’arme suprême est le carnet de notes et la lampe de chevet. (Non, je ne suis pas encore passée au Netbook. Ni à la tablette.)

Des phrases me viennent en tête, commencement d’une histoire? Hop, sur le papier! Et qu’importe le griffonnage, le tout est de piéger l’idée naissante et de l’empêcher de s’envoler. Il sera bien temps, le dimanche, de déchiffrer le tout et de voir si ça vaut la peine d’être rédigé. Test imparable (dans mon expérience): si l’excitation est toujours là, c’est que l’idée vaut le coup.

Mais forcément, après cette irruption d’inspiration suivie de fiévreuse prise de notes, on n’est plus très ensommeillé… Et après l’excitation, il faut redescendre. En espérant n’être pas trop vaseux le lendemain.

P.S. Au cas où on se poserait la question: le coup de l’attaque nocturne d’inspiration m’est bel est bien arrivé cette semaine. Vendredi soir, pour être précis. Et les notes prises à cette occasion m’ont permis d’écrire une nouvelle fantastique ce dimanche. Je viens de la terminer et suis donc en train de vivre un autre type de descente. Les mots, c’est fou ce que c’est grisant…

Où je teste Scribd (avec une nouvelle)

En lisant le billet de Thierry Crouzet sur la façon de publier des livrels sur l’iBookStore d’Apple, d’une chose à l’autre, je me suis retrouvée à vouloir télécharger sur Scribd sa version de «L’homme qui plantait des arbres», de Giono – et à devoir choisir entre payer un abonnement à Scribd ou mettre en ligne (uploader, quoi) moi-même un document sur cette plate-forme…

Chiche! Voici donc «Préface à l’œuvre d’un poète oublié», une petite nouvelle dont je suis assez fière, et que je peux sans rougir envoyer sur Scribd, tout comme je l’avais déjà confiée à Feedbooks:

(Versions disponibles au téléchargement: texte simple et PDF. Le tout sous licence Creative Commons by-sa-nc, précisons-le.)

Enfin, profitons de l’occasion pour rappeler que si on a aimé ce texte, il n’est pas interdit d’acheter le recueil où il figure! Versions papier et numérique disponibles.

Tout «Twilight», déjà, dans Baudelaire?

Difficilement croyable, vous me direz, et pourtant! En lisant «Le Revenant», un sonnet de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal, on retrouve à peu près tout de la tant glosée tétralogie vampirico-sentimentale de Stephenie Meyer

LXXII – Le Revenant

Comme les anges à l’œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit ;

Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d’une fosse rampant.

Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu’au soir il fera froid.

Comme d’autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l’effroi.

(Les Fleurs du Mal, LXXII, p. 166 de l’éd. originale, disponible sur Gallica)

Roman policier historique : où je vois naître un genre littéraire

Scotchée par le dernier épisode de l’émission Mauvais genres, sur France Culture (et ses balados qui vont bien). Le sujet de la semaine (samedi 27 février 2010) : les romans policiers historiques fantastiques, dernière évolution d’un genre qui marche très fort, le polar historique.

Bon, je ne m’étendrai pas sur la dimension fantastique. Cela rapproche le roman policier historique de la fantasy ou de la science-fiction, mais ce n’est pas vraiment une nouveauté. Les romans historiques mâtinés de surnaturels sont foison, et depuis longtemps. Demandez aux auteurs gothiques… D’autre part, il y a une parenté naturelle entre la démarche logique nécessaire au récit de détective et la construction d’univers cohérents typique de la science-fiction. Il n’est que de songer à Isaac Asimov qui, dans Les Robots puis Les Cavernes d’acier, bref dès les années 1940-50, a minutieusement rédigé des textes tournant autour de la résolution d’énigmes criminelles dans un cadre futur.

Non, ce qui me fascine, c’est la réalisation que j’ai quasiment vu naître le genre, ou domaine, littéraire, du polar historique. Du moins en France.

Je me souviens du lancement de la collection « Grands Détectives » chez 10/18, en 1983. Parmi les premiers titres figurait évidemment une aventure du Juge Ti, Meurtre à Canton, qui pourrait être considéré comme l’archétype du genre. Pas que le héros de Van Gulik ait été tout à fait inconnu chez nous auparavant : au moins deux titres avaient été traduits en français. Mon père, amateur de culture chinoise et de littératures de l’imaginaire, les avait dans sa bibliothèque – et n’a pas tardé à suivre de près le catalogue de 10/18.

Et puis je me souviens de la parution française du Nom de la Rose, un an auparavant. Et quel séisme… C’est simple, je crois bien que cette année-là, on n’a parlé que d’un seul roman.

Ou peut-être, là encore, que mon point de vue est coloré par les circonstances familiales ? Je ne pense pas seulement à mes origines partiellement italiennes (qui, quelque part, font pour moi d’Umberto Eco un auteur un peu « de chez nous », subjectivement), mais au fait d’avoir été élevée par des intellos à l’éducation universitaire, fidèles (à l’époque) d’Apostrophes et de Télérama. Si on ajoute la présence d’une prof d’italien dans la famille (et le Ciel sait combien Eco peut compter à l’université), on comprend que je pouvais difficilement passer à côté.

Bref, Le Nom de la Rose.

Pour ma part, je l’ai dévoré. J’avais treize ans et je lisais tout ce qui me passait sous la main. J’avoue que je n’ai pas tout à fait suivi le récit à la première lecture, surtout les passages en latin ; même si c’était un bon exercice d’essayer de les déchiffrer. (Je faisais du latin et j’aimais ça. Voui.)

D’autant qu’au plaisir de l’intrigue et au jeu d’adresse intellectuelle que fournit le roman, avec ses énigmes, ses rébus et son labyrinthe, s’ajoutait l’excitation de la découverte : je ne le savais pas encore, mais c’était un domaine littéraire entier qui commençait à émerger là. Un moine détective ? Et qui utilise des concepts et autres outils mentaux d’époque pour trouver des indices et découvrir le coupable ? Fichtre ! Si ce n’était pas encore l’Amérique, c’était au moins Hispaniola.

Qu’on se souvienne : les romans d’Ellis Peters et son Frère Cadfael (autre classique de la collection « Grands Détectives »), bien qu’antérieurs pour certains (à partir de 1977), n’avaient pas encore été traduits en français. En fait, en découvrant Trafic de reliques, j’ai même cru un moment que Peters suivait la mode lancée par Eco…

Depuis, les polars historiques se suivent et ne se ressemblent – ahem – disons ne se ressemblent pas trop. Mais depuis les années 80, c’est certes devenu un domaine éditorialement rentable, tant en France que dans d’autres pays.

Vous me direz, le polar historique aujourd’hui en vogue a eu des précurseurs, et pas des moindres. À commencer, en Europe, par Agatha Christie en 1945 avec La Mort n’est pas une fin (Égypte ancienne) ; puis Henry Winterfeld en 1953 avec L’Affaire Caïus (Rome antique) ; plus tard, en 1978, Margaret Doody et son Aristote détective (Grèce antique). Et j’en oublie certainement.

Mais auparavant, dans un autre hémisphère, il y avait eu Robert Van Gulik lui-même et son Juge Ti (Chine des Tang), dont la publication a commencé… en japonais, en 1951. Une édition chinoise suivit en 1953, à Singapour (rédigée par Van Gulik lui-même), avant qu’un éditeur anglo-saxon ne s’y intéresse en 1957. On sait que Van Gulik, qui n’était pas seulement sinologue érudit mais aimait aussi pratiquer ce qu’il étudiait (calligraphie, luth chinois, gravures…), s’était inspiré d’un authentique roman policier chinois rédigé au XVIIIe siècle, qu’il avait traduit en anglais. Alors diplomate en poste à Tokyo, il pensait que des livres aussi originaux, pour l’époque, s’adresseraient plus à des lecteurs extrême-orientaux qu’occidentaux.

Mais le succès se révéla peu à peu insensible aux frontières. Et pour cause, j’imagine : l’intérêt pour ce genre de roman tient autant à l’intrigue policière qu’au dépaysement garanti. Quel que soit le cadre culturel d’origine des lecteurs, il sera toujours différent de celui du roman, puisque le passé est un autre pays.

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« The past is a foreign country; they do things differently there. » (L. P. Hartley, The Go-Between, 1953. Première phrase du roman, passée en proverbe en anglais.)