
Vous n’avez pas l’impression de vivre dans un cauchemar ? Moi si, mais à quelque chose, malheur est bon : tout ce stress, ces péripéties, ces espoirs fragiles, lamentations, compassion, colère, c’est du combustible à romans. Dès demain, je me lance à nouveau. En mode NaNoWriMo ? Si on veut. C’est bien l’idée en effet de partager l’énergie du NaNo, mais je me donne 4 mois pour terminer le roman, sans me presser. Tout à fait faisable, même en comptant le fait que je ne suis pas confinée, eh non. Les joies de travailler dans un service public à l’accueil du public et autres besognes non dématérialisables.
On reprend donc la formule qui avait marché cet été : je m’étais alors lancée le 1er juin, en me donnant quatre mois pour écrire un roman de 400.000 signes (environ 240 pages). Mission accomplie : j’ai terminé le premier jet fin août et utilisé le dernier mois à peaufiner et réviser. Le sujet : un roman policier historique qui se passe sous l’empire napoléonien, en 1805 très précisément, dans le cadre du fameux « Camp de Boulogne », les préparatifs pour l’invasion manquée de l’Angleterre. Cette fois, je reprends la même formule et les mêmes personnages principaux (mon détective et quelques compagnons) et je remonte dans le temps de quelques années jusqu’au Directoire, en 1997, dans la période trouble qui sépare la campagne d’Italie de l’expédition d’Égypte. Entre agents royalistes, belles intrigantes, sbires sans scrupules et complots à double et triple fond, il y a de quoi faire.
En attendant, que lire ? Pour Halloween, du sombre et du terrible, bien sûr ! Ci-dessous les liens vers quelques unes de mes nouvelles disponibles en ligne :
- « Le joueur d’échecs », fantasy fantastique, dans l’univers de L’Héritier du Tigre ;
- « Une leçon de Terreur », historique, juste très sombre ;
- « Mon beau miroir », historique, un peu sombre, un peu bizarre, 100% décalé.
Bonne lecture, et n’oubliez pas que Rocambole a tout un catalogue de séries d’horreur, fantastique, thrillers, etc. En plus de tout le reste.