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Le roman policier à travers le temps : (7) Hamlet mène l’enquête

Perdu dans ses pensées : Hamlet, par Michele Rapisardi (XIXe siècle)

Une fois qu’on a commencé à se pencher sur les antécédents littéraires au roman policier moderne, depuis la Bible et l’Antiquité grecque jusqu’à l’Emma de Jane Austen, on ne peut s’arrêter en si bon chemin. Il y a dans la littérature occidentale un exemple illustre de héros dont la raison d’être est de se poser des questions : Hamlet.

Dans La Tragédie de Hamlet, prince de Danemark, Shakespeare met en scène une longue et tortueuse quête de vérité, autour d’un meurtre d’autant plus odieux qu’il a failli rester indétecté. Est-il utile de rappeler le détail de l’intrigue ? Notons seulement qu’après la révélation du début, par le spectre du roi assassiné, c’est d’une enquête tout ce qu’il y a de terre à terre qu’il s’agit. Le prince Hamlet, fils de la victime, en bon héros de la Renaissance, est un homme de logique et de raison. Trop cérébral, peut-être, et trop enclin à douter de lui-même, jusqu’à être paralysé devant l’action. Mais un homme rationnel, qui cherche la vérité en interrogeant les témoins potentiels, en observant de près les suspects dans leur vie quotidienne et en essayant de reconstituer mentalement le déroulement des faits.

Bref, créer en esprit un modèle des faits, pour le comparer aux indices recueillis. Et il tente de s’imaginer les motivations du coupable et de sa complice, grâce à cet outil mental que nous appelons aujourd’hui théorie de l’esprit.

On sait que tout cela n’empêcha pas le dénouement tragique. Mais peut-être que ce n’était pas tant la difficulté à croire la vérité qui troublait Hamlet, mais plutôt les conséquences familiales et personnelles de cette vérité. Comment accepter, en effet, que sa propre mère ait pu participer à l’assassinat de son père ? Après avoir mis au jour la vérité, Hamlet ne supportera pas de survivre. En cela, il n’est pas juste un détective, mais le héros d’un « roman noir » avant la lettre.

Découvrir ou redécouvrir mon roman Du sang sur les dunes, en attendant la parution du prochain

L’année 2022 a encore frappé, la sortie de mon roman Mort d’une Merveilleuse a été (légèrement). Je vous avoue que je ne suis pas sereine. On y croira quand on le verra…

Bon, comparé aux problèmes du monde en ce moment, c’est minime. (Mais pas sans lien : le prix du papier a suivi la hausse des prix de l’énergie, et l’embargo russe sur la matière première, le bois, n’a pas aidé, pas plus que la sécheresse au Canada, autre fournisseur, et en Europe.) J’aurais mauvaise grâce à me plaindre, vous me direz.

Reste que c’est vraiment pas de chance quand on veut lancer non pas juste un livre, mais une série. Le premier roman des aventures du capitaine Dargent, Du sang sur les dunes, est paru fin août 2021, soit il y a un peu plus d’un an. Cet automne aurait fait une parfaite date de sortie pour le tome 2.

Bref. On se consolera avec le premier, qui est toujours en stock à la Fnac, sur Amazon, chez Cultura, ou le Furet du Nord. À découvrir ou faire découvrir autour de vous si le cœur vous en dit. C’est une sombre histoire de morts mystérieuses, d’armes secrètes et d’espions insoupçonnés, au temps haut en couleurs de l’Empire, l’année d’Austerlitz… et de Trafalgar.

Bref on aura compris : une parfaite lecture d’évasion !

Le roman policier à travers le temps : (5) Jeux d’énigmes avec Jane Austen

Emma observe, déduit et complote… (Illustration de C. E. Brock, 1909)

Après avoir remonté le temps et évoqué des histoires de détectives dans l’Antiquité biblique, au temps des Mille et Une Nuits, de Voltaire ou des Mandarins, on ne pourrait mieux terminer ce tour d’horizon qu’en se penchant sur ce qui est peut-être le premier roman à énigmes de la littérature occidentale moderne : Emma, de Jane Austen.

Comment ? Mais oui. Oubliez pour un moment les commentaires habituels sur l’œuvre d’Austen : technique littéraire, observations sociales, etc. C’est la structure du roman qui nous intéresse ici, le fait que le récit offre des questions et casse-têtes que les membres du public sont invités à résoudre en parallèle de l’héroïne, voire si possible avant elle. Or c’est bien la structure d’un roman policier classique, jusqu’à l’élément de jeu avec celui ou celle qui lit. Et ce n’est pas un hasard si le thème du jeu et des énigmes est mis en scène dans le texte, Emma et ses proches jouant aux charades, devinettes et autres jeux de société faisant appel à l’astuce et à l’observation.

Vous me direz qu’il n’y a pas de crime dans ce roman, pas même une lettre volée ? Non, ce qui occupe Emma, ce sont ces « petits mystères du quotidien » chers à Miss Marple : quel est l’admirateur qui a offert un piano à Miss Fairfax ? Et à qui cette jeune fille si discrète a pu engager son cœur ? Il y a aussi le mystérieux admirateur d’Harriet, et ceux d’Emma elle-même, qu’elle ne s’imagine pas avoir. Une lecture attentive du roman nous offre tous les indices pour découvrir nous-même la vérité.

Or, paru en 1815, Emma précède Double assassinat dans la rue Morgue d’Edgar Allan Poe (1841) et même Mademoiselle de Scudéry d’E.T.A. Hoffmann (1819), roman court à intrigue policière, et a tout pour figurer le premier roman d’énigme moderne. Ce n’est pas un mince compliment.

P.S. On pourrait citer aussi Northanger Abbey, un roman dont l’héroïne pourrait être le prototype de ces détectives adolescents dont la littérature young adult est friande. Influencée par ses lectures, la jeune Catherine Morland tente de percer le mystère d’une vieille demeure, ancienne abbaye, qui ne peut (elle en est persuadée) qu’avoir été le lieu d’une tragédie, comme dans Les Mystères d’Udolphe et autres romans gothique. Elle cherche un tiroir secret dans un meuble, explore un couloir dérobé, etc.

Le roman policier à travers le temps : (2) Les énigmes des Mille et Une Nuits

Illustration des Mille et Une Nuits par le peintre iranien Sani ol Molk, 1849-56.

Après l’Antiquité biblique, descendons un peu jusqu’à une autre collection de récits, un autre monument de la littérature mondiale : Les Mille et Une Nuits. Leur richesse proverbiale ne se limite pas aux trésors découverts par les protagonistes des contes, tel Aladin. Car il y a aussi toute la palette des procédés littéraires qui se déploient dans leur rédaction : depuis le récit-cadre jusqu’au narrateur imparfait, en passant par les éléments de fantastique ou d’énigmes policières qui pimentent certains récits.

L’exemple le plus abouti est celui du « Conte des trois pommes », que Schéhérazade commence à la dix-neuvième nuit. Le récit, qui contient un autre conte enchâssé, celui de « Noureddine et Chamseddine », se prolonge sur plusieurs nuits. Le héros, ou plutôt ici héros malgré lui, est Djafar, vizir du calife Haroun Al-Rachid. Il ne s’agit pas bien sûr des personnages historiques de ce nom, qui ont bel et bien vécu à Bagdad aux alentour de l’an 800 de notre ère, mais de leurs doubles dans la fiction populaire arabe, des fanfictions, si on veut ! Ici, le calife ordonne à Djafar de résoudre une énigme des plus mystérieuses : qui est la jeune femme trouvée morte dans le coffre qu’un pêcheur a remonté du fleuve ?

Le pauvre Djafar, il faut bien le dire, n’a aucune idée de la façon de procéder, et il laisse le temps s’écouler en se rongeant les sangs. C’est que le calife a promis à son vizir que s’il échouait, il serait mis à mort ! Heureusement, un concours de coincidences le met sur le chemin du meurtrier, et celui-ci avoue en détail son forfait, afin que son père ne soit pas condamné à sa place.

Au final, même sans avoir agi comme un détective, Djafar se retrouve en possession de la clef de l’énigme, et peut satisfaire la curiosité du calife… Et, et moins aussi important, celle des lecteurs !

En matière de littérature policière, ce « Conte des trois pommes » et d’autres similaires des Mille et Une Nuits (en particulier « L’histoire du bossu », qui suit) sont moins proches du récit de détective moderne que « Suzanne et les vieillards », étudié auparavant. Mais c’est une illustration précoce de ce qui sera un thème classique du roman noir : un cadavre découvert dans des circonstances étranges et/ou grotesques, un ou une morte inconnue à qui il faut redonner son identité, une âme en peine à apaiser en châtiant son meurtrier.

Rien de nouveau sous le soleil, en somme. Mais en littérature, ce n’est pas grave, au contraire : les thèmes déjà connus se reconnaissent toujours avec plaisir.

Augusta Helena, tome 1, Énigmes en Terre Sainte : premières lignes

Couverture du roman : dessin d'une femme en costume byzantin avec de nombreux bijoux, et tenant le montant d'une croix
Augusta Helena, t. 1 Énigmes en Terre Sainte, par Irène Delse, éditions du 81, ISBN 978-2915543643

« Les étoiles brillaient, froides dans la nuit de Judée. Deux petites silhouettes cheminaient le long de la corniche au-dessus du désert. Entièrement voilées d’un noir que la route avait rendu poussiéreux, elles étaient presque invisibles malgré la pleine lune, tant depuis la vallée que depuis les étroites fenêtres du monastère qui couronnait la montagne au-dessus d’elles.

« Ce n’était autre que le mont de la Tentation où, selon l’Évangile, Satan avait mis à l’épreuve le Fils de Dieu. Quant au koinobion qu’on y avait bâti, suspendu entre ciel et terre, les nonnes l’appelaient entre elles monastère de la Tentation ; mais les étrangers lui donnaient toujours le nom de la forteresse des anciens rois de Juda qui se dressait jadis sur cette montagne : Douka. Certains murmuraient que le mot venait d’une idole païenne dont le nom même était périlleux à prononcer, le terrible et quasi-oublié Dagon… »

Que se passe-t-il dans le désert de Palestine ? Et quel rapport avec l’orgueilleuse église de Rome, protégée de l’empereur Constantin ? À découvrir à partir du 21 janvier 2022 dans mon nouveau roman noir historique aux Éditions du 81 : Augusta Helena, Tome 1 : Énigmes en Terre Sainte.

Et bien sûr on peut le précommander chez Amazon, la Fnac, Cultura, Gibert, la Procure, le Furet du Nord et toutes les bonnes librairies.

(Aussi publié sur mon Substack.)

Mon nouveau roman noir historique : Augusta Helena, à paraître le 21 janvier

Couverture du roman : dessin d'une femme en costume byzantin avec de nombreux bijoux, et tenant le montant d'une croix
Augusta Helena, t. 1 Énigmes en Terre Sainte, par Irène Delse, éditions du 81, ISBN 978-2915543643

Je vous en avais parlé : j’ai écrit il y a quelques années un roman sur l’impératrice Hélène, mère de Constantin, réputée avoir « trouvé » la Croix du Christ à Jérusalem au IVe siècle de notre ère. Du moins est-ce la légende.

À quoi pouvait-elle ressembler en réalité ? Que pensait-elle, chrétienne convaincue, des réalités politiques peu édifiantes de l’empire romain ? En particulier des intrigues au sein de la famille impériale ? En fait, on n’en sait rien. Elle n’a laissé aucun texte ni témoignage, et même ses portraits présumés ne sont pas contemporains. L’épisode le plus connu de sa vie est le voyage en Orient qu’elle a accompli à la fin de sa vie, alors qu’elle devait approcher de 80 ans… Pas mal pour une « Indiana Jane » !

Cela avait piqué ma curiosité. Alors j’avais été fouiner dans les bouquins d’histoire antique. Il n’y a pas trente-six méthodes : documentation, documentation, documentation. Et ce que j’ai trouvé est souvent à la fois plus étrange (saviez-vous que les Romains avaient entendu parler de la Grande Muraille de Chine ?) et plus familier qu’on aurait pu croire (la « guerre froide » entre Rome et la Perse en rappelle étrangement une autre)…

Le résultat, il est à paraître le 21 janvier 2022 aux Éditions du 81 : Augusta Helena, Tome 1 : Énigmes en Terre Sainte.

(Oui, le bouquin est long, donc découpé en deux volumes. Le second est prévu pour cet automne.)

Et bien sûr on peut le précommander chez Amazon, la Fnac, Cultura, Gibert, la Procure, le Furet du Nord et toutes les bonnes librairies.

Dernières réflexions avant publication

Couverture du roman "Du sang sur les dunes" : tableau de Turner "La jetée de Calais", petits bateaux approchant du port secoués par gros temps.
Qui est prêt pour embarquer ?

Cela se rapproche. Dans une semaine, le 20/08/2021, paraîtra mon premier roman policier, Du sang sur les dunes, aux éditions du 81. Je peux avouer que je suis sur les charbons ardents. Mais c’est bon aussi de prendre un moment pour réfléchir à ce que cela a représenté pour moi de l’écrire.

D’abord, c’était une expérience. Au printemps 2020, comme le premier confinement de terminait, je venais de terminer L’interprète, une novelette de science-fiction pour l’éditeur en ligne Rocambole, et je ressentais le besoin de me changer les idées. Je n’avais pas de plans : après deux romans historiques écrits d’affilée, mais qui n’avaient pas trouvé preneur dans l’édition, je le suis dit qu’il serait bon de changer d’optique. Après tout, d’après ce que j’avais pu voir en librairie, les romans historiques ne sont plus très en vogue, à moins de mettre en scène une ultra-célébrité comme Napoléon ou Marie-Antoinette. En revanche, s’il y a un type de bouquin dont la popularité ne se dément pas, c’est bien le roman policier. Et si je jouais sur les deux tableaux ? Cela me permettrait de reprendre certains éléments explorés mais pas épuisés pendant l’écriture du précédent roman…

Et c’est l’autre motivation qui m’a poussée à écrire : le désir de me replonger un peu dans l’univers de Tous les accidents, un roman où je suis les aventures d’un groupe de volontaires de la Révolution, et au-delà jusqu’à l’Empire et sa chute. Désir de retrouver les personnages, de fouiller un peu leurs relations… Déjà, après avoir terminé le roman fin 2019, j’avais commencé à noter des épisodes possibles, des portraits de l’un ou de l’autre, des bouts de dialogue, etc. Je ne savais pas ce que j’en ferais, mais un jour, qui sait ?

Puis il y a eu la lecture de Beating the Story, de Robin D. Laws, dont j’ai déjà dit beaucoup de bien ici, qui m’a fait découvrir le concept de héros iconique : le héros ou héroïne de fiction populaire qui ne change pas d’une aventure à l’autre, à la façon de Sherlock Holmes ou Miss Marple, mais qui réitère chaque fois son son ethos iconique, sa méthode et son style personnel, si on veut, pour combattre les forces du chaos.

Or, n’avais-je pas un héros iconique sous la main dans l’un des personnages secondaires de Tous les accidents ? Un certain Antoine Dargent, un des trois protagonistes des ce roman, faisait une figure idéale : peu d’attaches, pas mal de mystère, une carrière qui le conduit à voyager beaucoup et interagir avec des gens de tous milieux et origines… Restait à adapter cet aventurier, militaire au départ, à un récit policier. Rien de bien difficile, surtout si on imagine un meurtre parmi des militaires, auquel notre héros se trouverait tout naturellement mêlé.

Avec l’étrange année 2020, et une période de confinement sans possibilité de télétravail, j’ai eu l’opportunité de faire cette expérience. Le 1er juin, j’ai débuté la rédaction, après avoir consacré tout le mois de mai aux recherches sur le cadre historique, depuis la mode sous l’Empire jusqu’à la différence entre les tactiques navales de la France et de l’Angleterre. (Sans surprise, c’est cette dernière qui tenait le bon bout.) Tout cela pour fournir de la matière, de la couleur, bref de la vie au récit. Et cela s’est très bien passé. J’ai terminé le premier jet fin août, révisé et corrigé dans la foulée, et fait les envois aux éditeurs sans attendre. Battre le fer tant qu’il est chaud, tout ça.

La suite de l’histoire est simple. Quelques mois plus tard, courriel d’acceptation des éditions du 81 ! Oui, le bouquin allait voir le jour, et probablement toute la série que j’avais commencé à planifier, avec d’autres aventures pour notre héros iconique et donc récurrent. J’ai déjà terminé la rédaction d’un deuxième épisode (situé à Paris sous le Directoire) et je suis en plein dans la rédaction d’un troisième (cette fois à Amsterdam en 1795). On conviendra que je ne cherche pas à laisser refroidir l’ouvrage.

Mon roman Du sang sur les dunes, à paraître aux Éditions du 81 !

Couverture du roman "Du sang sur les dunes". Illustration : des bateaux à voile anciens, sur une mer démontée, et un bandeau rouge en haut et en bas.
Temps houleux annoncé ! Surtout pour mes personnages…

(Mise à jour du 20/08/2021 : ça y est, l’objet est arrivé en librairies ! Champagne !)

(Mise à jour du 13/08/2021 : La publication est désormais prévue au 20/08/2021. On croise les doigts !)

(Mise à jour du 12/07/2021 : il y a eu un problème chez l’imprimeur, et je ne sais pas quand aura lieu la sortie du bouquin. Désolée. Je vous tiendrai au courant dès qu’il y a du nouveau.)

Vous savez, le roman que j’ai commencé le 1er juin 2020, au sortir du 1er confinement, et dont j’ai à plusieurs reprises évoqué ici les thèmes et surtout les personnages ? Eh bien, il devrait bientôt voir le jours aux éditions du 81, dans leur collection « Romans noirs historiques ». Le titre : Du sang sur les dunes. Tout un programme.

De quoi s’agit-il ? Selon la 4e de couverture :

« À l’été 1805, le capitaine Antoine Dargent enquête sur la mort mystérieuse d’un ingénieur à Calais, en marge de l’immense armée réunie par Napoléon pour attaquer l’Angleterre. Quand il réalise que les plans de l’ingénieur concernaient un nouveau type d’arme capable de briser la supériorité maritime des Britanniques, il doit rapidement reconstituer les papiers manquants avant d’être lui-même victime d’agents anglais prêts à tout pour tuer dans l’œuf une telle invention… Découvrez ce polar historique passionnant au suspens insoutenable qui vous emmène au cœur des dunes et des complots. »

Une bonne lecture d’évasion, en somme. Plus qu’à espérer que beaucoup de lectrices et de lecteurs seront de cet avis. Et n’hésitez pas à jeter un œil aux autres titres de l’éditeur : des polars historiques situés à Venise au XVIIIe siècle, de quoi voyager sans souci de certificat sanitaire.

N.B. Précision sur la date de parution : cela aurait dû être le 11 juin, et c’est celle qui figure sur la page Amazon du bouquin, sur celle de la Fnac, etc. Mais un problème technique a obligé à la décaler à début juillet. Je vous tiendrai au courant dès que j’aurai la date précise. En attendant, il n’est pas interdit d’en parler à vos libraires favoris. Plus il y aura d’intérêt pour le livre, et plus tôt, mieux ce sera.