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Les Interviews Histoire : où j’étais invitée pour parler de Coup de froid sur Amsterdam

Couverture du roman

Merci à Richard Fremder pour m’avoir invitée sur le podcast Timeline 5000 ans d’Histoire pour parler de mon roman Coup de froid sur Amsterdam !

Pour le lien direct vers l’audio, c’est ici :

On peut aussi bien sûr retrouver l’épisode sur la page Les Interviews Histoire. Bonne écoute, j’espère !

Un bon moment au salon L’Autre Livre

Ça y est, le Festival du livre de Paris est passé, y compris le salon « off » de l’association L’Autre Livre. J’y étais samedi 13 après-midi pour des dédicaces sur le stand de mon éditeur, les Éditions du 81. Joli étalage, non ?

Photo du stand des éditions du 81 avec mes romans

En plus des éditeurs, Yves et Margot, j’ai eu l’occasion de rencontrer Davier, l’auteur du roman policier La Lettre de change, paru en 2023. C’est quelqu’un d’intéressant, qui a eu en quelques sortes plusieurs vies, sur le plan littéraire comme pour le reste. Son bouquin était aussi bien mis en évidence, comme on voit.

C’était un moment sympathique. Hélas, il n’y avait pas vraiment foule comme public. Était-ce l’effet du premier jour de beau temps d’avril, ou bien un manque d’information dans la presse sur le salon « off », contrairement à ce qui se passe par exemple au festival d’Avignon ? En tout cas on n’a pas vu de candidats aux élections venir chercher la lumière de ce côté. Tous étaient au Grand Palais.

Dommage pour l’édition indépendante et la bibliodiversité !

J’ai tout de même eu l’occasion de dédicacer mon roman Coup de froid sur Amsterdam et de parler métier avec quelques auteurs et éditeurs. Par exemple, Margot Reibel a raconté le « test de l’écran » pour juger de la qualité d’un manuscrit, chose qui peut être souvent subjective : lire à l’écran étant plus fatigant que sur papier, c’est bon signe si on n’a pas envie d’arrêter la lecture ! C’est signe que le texte tient la route.

Il y a eu des choses agaçantes, bien sûr : je visiteur qui s’arrête devant le bouquin de Lovecraft et qui passe un quart d’heure à râler sur ce « fasciste » en bloquant le stand, et bien sûr sans rien acheter. Ou les gens qui disent « je vais faire un tour et je reviens » et qu’on ne revoit pas.

Mais j’ai vu plein de nouveaux livres. J’ai découvert de nouveaux éditeurs (mention spéciale pour les Monts métallifères, aux livres noirs sur la tranche) et ramené un bouquin sur Napoléon et je rétablissement de l’esclavage publié aux éditions Idem, qui explorent l’histoire coloniale.

Et puis on a parlé d’IA, de propriété intellectuelle, des changements de goûts des lecteurs, d’édition en région, et de divers projets qui nous tiennent à cœur.

Promis, dès que je peux, je dévoilerai les miens ici.

Les Éditions du 81 au salon L’Autre Livre du 12 au 14 avril : dédicaces et rencontres

C’est cette semaine : vendredi, samedi et dimanche, du 12 au 14 avril, les Éditions du 81 seront au salon L’Autre Livre, au Palais de la Femme, 94 rue de Charonne, à Paris 11e. C’est un salon du livre alternatif, celui des petits éditeurs indépendants, hors des sentiers battus.

Venez nombreux ! Je serai notamment là samedi 13 après-midi à partir de 14h pour des dédicaces de Coup de froid sur Amsterdam.

Mort d’une Merveilleuse : signatures en librairie à Yerres le 10 décembre

Si vous êtes du côté de Yerres en Essonne le dimanche 10 décembre 2023, vous pourrez me rencontrer à la sympathique librairie Le Pain de Quatre Livres, entre 10h30 et 12h30, pour des signatures de mon roman Mort d’une Merveilleuse… L’adresse est 57 rue Charles de Gaulle, et la librairie est ouverte tous les dimanches matin de décembre. À vos agendas !

Post-scriptum (26/11/2023) :

C’est aussi l’occasion de découvrir le marché de Noël local, avec ses artisans, ses produits à déguster et toutes sortes d’animations à découvrir en revenant de la librairie 😉

« Je voudrais trouver ce roman dans ma médiathèque, comment faire ? »

On m’a posé la question récemment de la façon de faire entrer Mort d’une Merveilleuse et mes autres romans dans les bibliothèques. Ce qui est une excellente idée ! Pour des gens qui n’ont pas un budget illimité, les bibliothèques et médiathèques publiques offrent l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs. Donc surtout, n’hésitez pas à inscrire ces titres dans le registre des suggestions d’achat, ou d’en parler aux responsables locaux.

Prospectus : Couverture de Mort d'une Merveilleuse, extrait et références de l'éditeur.

Et si la médiathèque en question ne connaît pas mon éditeur, je rappelle que les Éditions du 81 sont diffusées en librairie : le diffuseur est CED et le distributeur Les Belles Lettres. On peut donc tout simplement passer commande en librairie, comme pour les autres éditeurs qui sont dans le circuit classique.

Eh oui, il ne s’agit pas d’auto-édition ni d’impression à la demande. Bien que l’éditeur soit petit, il fonctionne comme les grands.

Chaque médiathèque a ainsi un ou plusieurs libraires chez qui ils se fournissent. Ceux-ci peuvent sans peine trouver mes romans dans la base de données Electre qui référence les professionnels du livre.

On trouve notamment mes livres à la Fnac, chez Cultura, Amazon, dans les établissements Gibert, Decitre, La Procure, le Furet du Nord, et chez divers libraires indépendants, dont on trouvera la liste sur Leslibraires.fr ou Librairiesindependantes.com.

Voilà, vous savez tout… Et maintenant, comme on dit, « il n’y a plus qu’à » !

(Aussi publié sur mon blog Substack.)

Science-fiction, complotisme et plus si affinités : tous mes articles pour Science & Pseudo-Sciences

Il y a un thème, vous ne trouvez pas ? 😏

La science-fiction peut-elle changer le monde ? (2021)

Note de lecture : Nos futurs (2021)

Quand la fiction inspire les théories du complot (2022)

Note de lecture : Neuro-science-fiction (2023)

Note de lecture : Vivons-nous en pleine science-fiction ? (2023)

Note de lecture : La Science-fiction institutionnelle (2023)

À lire sur le site de l’Afis, l’Association française pour l’information scientifique (dont je suis membre, pour tout dévoiler).

Bonus :

Une autre note de lecture : La Vie Alien (2023)

Deux nouveaux articles : la science-fiction institutionnelle, recherche d’éditeurs

Couverture de La science-fiction institutionnelle, par Thomas Michaud (2023)

Au lieu de publier un article ici, j’en ai deux, dans des publications en ligne bien différentes. D’une part, une note de lecture du livre La science-fiction institutionnelle, de Thomas Michaud (éditions L’Harmattan, 2023), dans Science & Pseudo-Sciences, la revue de l’AFIS (Association française pour l’information scientifique). On y découvrira quelques uns des usages les plus intrigants et créatifs de la SF.

D’autre part, un article sur le site Jeune-Auteur.com, un témoignage sur la façon dont j’ai trouvé mon éditeur en exploitant les ressources des librairies. C’est un blog consacré aux nouveaux auteurs et aux livres peu médiatisés. De quoi donner un coup de pouce aussi à de petits éditeurs !

(Aussi publié sur mon Substack.)

Lectures de vacances avec les Éditions du 81

Besoin de fraîcheur ? D’évasion ? Avec un bon livre, c’est un peu de vacances en plus ! Alors passons un petit coup de projecteur sur les parutions récentes des Éditions du 81, des romans qui nous emmènent dans des univers étranges et envoûtants.

Il y a mon Augusta Helena, bien sûr, dont le second et dernier tome, L’Odyssée de l’Impératrice, conclut les aventures de cette héroïne hors normes, mère d’un empereur devenue sainte catholique et orthodoxe… mais pas du tout à l’eau de rose ! C’est un polar dans la veine du Nom de la Rose, où les mystères intellectuels se mêlent aux péripéties picaresques.

Autres univers, autres évasions : un texte aux confins du conte philosophique et de la poésie, L’élévation de Marie-Ange, de Philippe Rousselot, et un roman d’anticipation, Astérès, d’Igor David, qui inaugure une collection de science-fiction.

Tout récemment, enfin, voici La lettre de change, un polar noir et palpitant signé Davier.

Des livres à demander à votre libraire, ou à commander en ligne chez Amazon, à la Fnac, sur Cultura, Gibert, La Procure, LesLibraires.fr ou LibrairiesIndépendantes.com.

(Aussi publié sur mon Substack.)

Savoir renoncer à publier son livre

« En Allemagne, pour faire de la politique, il faut un doctorat. En Italie, il faut avoir fait de la télé. Et en France, il faut avoir écrit un livre. »

Je ne sais plus de qui est ce petit topo ironique, entendu sous l’ère Mitterrand, mais c’est assez bien vu. Mais au fait, quel genre de livre ? Souvent un exposé des idées du candidat ou de la candidate, son programme, sa vision du futur. C’est logique mais un peu banal. Un autre choix fréquent : la biographie historique d’un personnage qu’on prend comme modèle et inspiration. François Bayrou a ainsi rencontré un succès public avec une vie d’Henri IV, par exemple.

Mais on peut aussi préférer écrire un roman. Ils sont nombreux à s’y être essayé, de Dominique de Villepin à Marlène Schiappa, de Valéry Giscard d’Estaing à Bruno Le Maire, pour citer le cas qui fait bruire le microcosme en ce moment.

Est-ce que je pense quelque chose de ce roman ? Non, je ne l’ai pas lu. Pour ce que j’en ai vu, dans les extraits « croustillants » publiés ici et là, le bouquin a l’air de n’être ni meilleur ni pire que la majorité de ce qui se publie en France, bon an mal an. Ni excès d’honneur, ni indignité, etc. Je ne jette la pierre à personne : quand vous êtes capable d’écrire des romans (même avec l’aide d’un discret « collaborateur », qui sait), pourquoi garder ça sous le boisseau ? Qui parmi nous aurait assez de sagesse pour ne pas chercher à faire publier même leurs textes les moins réussis ? Et on trouve bien sûr plus facilement un éditeur quand on est déjà connu comme ministre ou député.

Mais tout cela m’a rappelé un cas différent : un politique qui a écrit des romans, et choisi de ne pas publier. Un certain Emmanuel Macron.

Adolescent, et encore bien loin, évidemment, de savoir qu’il entrerait un jour à l’Élysée, le lycéen avait rédigé un roman paraît-il torride, inspiré par son amour pour sa prof de français. On sait ce qu’est devenu cet amour depuis. Le roman, lui, a fini dans un tiroir. Seule Brigitte Macron l’aurait lu en entier.

Le jeune Emmanuel Macron a même récidivé un peu plus tard, à 19 ans, avec un second roman, consigné lui aussi dans un tiroir. Il y a de quoi être curieux, non ? Mais je trouve cela surtout instructif. On accuse souvent les politiques d’avoir un ego démesuré, et c’est parfois vrai. Et les écrivains en général sont rarement en panne de narcissisme. Pourtant, ici, c’est un cas où un auteur choisit ce qui est important dans sa vie, et opte pour ne pas privilégier l’écriture, alors même qu’il semblait avoir la plume facile.

On ne peut que saluer cette sagesse. Et la solidité mentale que cela implique. Un Narcisse aurait au contraire tout fait pour rendre public le moindre de ses brouillons.

En passant

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Timeline, 5000 ans d’Histoire est un podcast présenté par Richard Fremder, qui explore le vaste champ de l’histoire de l’humanité. En plus des sujets habituels, où les invités sont des historiens ou historiennes … Lire la suite