Archives mensuelles : janvier 2024

Coup de froid sur Amsterdam, présentation de l’éditeur

C’est pour bientôt. Voici la quatrième de couverture (j’ai juste corrigé une coquille assez évidente) :

«En janvier 1795, la France vient de conquérir les Pays-Bas pour y instaurer ses valeurs révolutionnaires. L’hiver est tellement rude que les écluses sont gelées et ne font pas obstacle à l’invasion. Alors qu’il se lance à la poursuite d’un certain Jacob Bloemsma, un suspect orangiste, le lieutenant Antoine Dargent retrouve l’homme à terre, gravement blessé, qui lui confie un terrible secret avant de mourir : un grand danger menace l’armée française dont l’un des généraux est un traître.

«Avec l’aide de la belle artiste Eva Van den Broecke et de sa cousine Stefanie, Antoine Dargent devra traquer un assassin en liberté et tenter de percer à jour les complots politiques qu’abritent Amsterdam, asile de tous les suspects de la République.»

Coup de froid sur Amsterdam, roman policier historique, par Irène Delse, ISBN 978-2915543841, aux Éditions du 81, le 16 février 2024. Chez CulturaGibert, La Procure, à la Fnac ou au Furet du Nord, chez Decitre, sur Amazon, et bien sûr chez des libraires indépendants.

En librairie : Coup de froid sur Amsterdam, mon nouveau roman, le 16 février

La patience a payé : j’ai pu prendre en main mon prochain roman, Coup de froid sur Amsterdam, qui sort le 16 février 2024 aux Éditions du 81. Comme on peut le deviner d’après la couverture, il s’agit d’aventures historiques sous la Révolution, avec force chevauchées, coups de sabre et vaisseaux de haut bord pris dans les glaces… L’année est 1795, un mois de janvier si rigoureux que les canaux, les fleuves et même des bras de mer sont gelés au point qu’on peut passer dessus à cheval. Ce dont l’armée révolutionnaire française ne s’est pas privée pour envahir les Pays-Bas !

P.S. Il y a une première lecture sur Babelio.

Coup de froid sur Amsterdam, roman policier historique, par Irène Delse, ISBN 978-2915543841, aux Éditions du 81, le 16 février 2024. Chez CulturaGibert, La Procure, à la Fnac ou au Furet du Nord, chez Decitre, sur Amazon, et bien sûr chez des libraires indépendants.

Où je corrige Balzac, et aussi un peu Jean Tulard

Corriger des historiens ? Dans son ouvrage Marengo ou l’étrange victoire de Bonaparte (2021), le grand Jean Tulard lui-même évoque la « fausse nouvelle de Marengo » à propos d’un fait-divers qui a défrayé la chronique du Consulat, l’enlèvement du sénateur Clément de Ris, l’inspiration de Balzac pour son roman Une ténébreuse affaire.

Gravure en noir et blanc : trois hommes en train de comploter. Illustration pour le roman de Balzac : "Une ténébreuse affaire"

Selon le récit de Balzac, repris tel quel par Tulard, on aurait appris tout d’abord à Paris le 14 juin 1800, quelques heures après la bataille, une nouvelle peu précise mais alarmante sur la mort d’un « grand chef », ce qui aurait allumé la spéculation politique (et boursière) sur la mort du général Bonaparte en Italie. Le lendemain, une nouvelle dépêche, exacte celle-là, aurait dissipé les inquiétudes : c’est le général Desaix qui était mort héroïquement, en contribuant à assurer la victoire.

Balzac va plus loin, en imaginant que les frères ennemis Fouché et Talleyrand, durant les heures d’incertitude, auraient enterré la hache de guerre pour préparer l’après Napoléon, qui bien sûr ne se serait pas produit. Et l’enlèvement du sénateur aurait été lié à leur besoin de cacher leurs complots.

Tout cela fait un roman noir bien ficelé… Mais qu’y a-t-il de vrai ?

Laissons de côté la prétendue entente entre l’ancien régicide et l’ancien évêque constitutionnel : on sait qu’ils ont bel et bien manœuvré dans l’espoir de survivre à Napoléon, mais bien plus tard, en 1809, quand les difficultés qui s’amoncelaient faisaient présager des lendemains qui déchantent pour l’Empire. Ça leur a servi lors de la chute finale en 1815 (enfin, surtout à Talleyrand ; Fouché, lui, est mort en exil).

Mais en juin 1800, on en était encore loin. Que s’est-il passé à Paris pendant qu’on se battait à Marengo ?

Il se trouve que je me suis penchée là-dessus pour les besoin d’un roman en cours, et qu’on a de très bonnes sources en la matière : les bulletins envoyés journellement par la préfecture de police de Paris au ministre pour rendre compte de la surveillance de l’opinion, recueillis et publiés par l’historien Alphonse Aulard sous la IIIe République. Faits-divers, cours de la Bourse, rumeurs dans les cafés, agitation politique ou sociale, tout y passe… Mieux : l’ouvrage a été numérisé et est disponible gratis sur Archive.org.

C’est ainsi qu’on apprend que le 25 prairial de l’an VIII, soit notre 14 juin 1800, il y a bien eu un début de panique boursière lors de l’arrivée à Paris… de la nouvelle de la chute de Gênes quelques jours plus tôt, le 6 juin. Le général Masséna, qui s’y était enfermé, encerclé par les Autrichiens par terre et les Anglais par mer, a été forcé de capituler faute de vivres. « On a mangé les chevaux, les chats et les rats », écrivait-il. Il a pu sortir de la ville avec les survivants de son armée, à condition de ne plus se battre en Italie. C’était une reddition honorable, mais cela laissait les mains libres aux Autrichiens pour attaquer le territoire national par Nice, pensait-on.

En fait, l’état-major autrichiens n’a pas profité de cette victoire. Il a traîné, et c’est Bonaparte qui est arrivé le premier dans la plaine du Pô. Mais cela, on ne le savait pas à Paris le 14 juin.

Vous avez noté la date ? Eh oui, le jour même où on se battait à Marengo, les Parisiens apprenaient l’épisode précédent de cette guerre, la chute de Gênes. C’est que les nouvelles mettaient plusieurs jours pour arriver, pas quelques heures ! On était en 1800, il n’y avait pas encore de réseau de télégraphe dans toute l’Europe, même si les lignes installées par les frères Chappe permettaient de connaître rapidement à Paris ce qui se passait sur la frontière. C’est seulement sous l’Empire, vers 1805, qu’une ligne de télégraphe optique serait prolongée jusqu’à Milan, par exemple. Et si on lit la suite des bulletins de police édités par Aulard, on voit que la nouvelle de Marengo n’est, en vrai, arrivée à Paris que le 20 juin (1er messidor) !

Cela, Balzac n’y avait pas pensé. Il faut dire qu’il écrivait dans les années 1840, à une époque où le télégraphe optique reliait les capitales de l’Europe, un fait que la spéculation boursière intégrait parfaitement. La première affaire de piratage du réseau à fin de manipulation des cours avait même eu lieu en 1834…

Ce qui est dommage, c’est que divers historiens, dont ici Jean Tulard, n’ont pas pris un instant de réflexion devant ces « quelques heures » supposément écoulées entre la bataille et l’arrivée de la nouvelle à Paris. (N.B. Patrice Gueniffey, dans son monumental Bonaparte 1769-1802, consacré à l’ascension du futur empereur, place une « panique » similaire au 20 juin, lorsqu’on apprend pour de vrai la victoire de Marengo. Mais là non plus, on n’en trouve pas la trace dans les bulletins de police. Cela ressemble à une confusion a posteriori, dans les mémoires du temps.)

Il faut croire que le tableau peint par Balzac était si vivant, si convaincant, que même des spécialistes se sont laissés emporter. Incroyable pouvoir de la fiction sur la réalité !

Parmi tout ce dont une IA peut nous libérer, pourquoi choisir la création littéraire ?

Photo : sculpture représentant un personnage à cent bras

L’intelligence artificielle est un outil puissant, ce n’est pas moi qui le nierai. Regardez la recherche médicale : on vient de créer la première nouvelle classe d’antibiotiques depuis soixante ans grâce à un modèle de deep learning. Ou bien prenez le cas des parchemins d’Herculanum, qu’on a pu de cette façon commencer à déchiffrer sans les détruire. Bref le potentiel pour augmenter nos capacités est considérable. Et on peut déjà voir des applications moins pointues mais qui servent l’intérêt commun : aide au diagnostic pour les médecins, assistance clients à distance, outils pour les personnes en situation de handicap… Que dis-je : pour écrire ce texte, je suis en train d’utiliser l’outil d’IA du clavier Android, qui permet de glisser le doigt sur le clavier tactile du téléphone, l’algorithme devinant en temps réel quel mot je veux former.

Mais dans le même temps, on entend beaucoup parler de Chat-GPT, Bard et autres LLM (large language models), des IA conçues pour générer du texte simulant des articles de journaux voire des textes littéraires…

À qui cela peut-il servir ? Je vois bien le parti que peuvent en tirer des éditeurs ou producteurs qui mettent la quantité avant la qualité. Une source quasi intarissable de « contenu », pour reprendre le terme qui sert aujourd’hui. Amazon profite déjà du filon, même s’ils tentent de donner des gages aux critiques en limitant le nombre de nouveaux titres publiés chez eux par la même personne à… trois par jour. Oui, vous avez bien lu : jusqu’à trois romans par jour. Ridicule.

Certes, des auteurs qui ont déjà une audience, une propriété intellectuelle bien établie, peuvent y trouver leur compte : au lieu d’avoir à se débrouiller eux-mêmes pour continuer une série, ils ou elles peuvent simplement faire avaler leur œuvre à une IA et se contenter de relire les nouveaux textes produits pour y mettre la dernière touche avant de signer.

On peut aussi s’en servir pour faire « travailler » des auteurs déjà morts depuis longtemps. Pour l’instant, ça horrifie les fans, mais combien de temps avant qu’on s’habitue ? Il y a clairement une logique économique là-dedans : on produit du contenu sous un nom qui est à lui seul une valeur sûre, pour lequel il y a un public tout trouvé. Quel éditeur ne voudrait pas avoir un tel gisement à exploiter ?

Pour les auteurs qui ne sont pas des best-sellers, qui ne sont pas (encore) des valeurs sûres, l’avenir est moins radieux. C’est encore quelques opportunités de plus qui vont leur échapper, des ventes qui iront aux grands noms, ou même aux ayant-droits de grands défunts.

Plus insidieux, les opportunités d’écriture vont devenir de façon croissante non pas de la création mais de la correction ou adaptation de textes produits par une IA. On aura certes toujours besoin d’un humain dans la boucle pour resserrer les boulons : vérifier qu’il n’y a pas de violation de copyright accidentelle, changer quelques détails pour éviter des incohérences, vérifier quelques faits et dates… Peut-être améliorer le style ou ajouter quelques détails vivants, si on a de la chance. Mais pour l’essentiel, ce sera du travail sur un texte automatisé. Et on peut deviner aussi que cela fera travailler moins de gens qu’aujourd’hui. Il y a déjà très peu d’auteurs qui vivent de leur plume, cela risque d’être encore plus vrai demain.

Vous, je ne sais pas, mais la perspective ne m’enchante pas. J’écris pour créer mes propres univers, pas pour être le sous-traitant d’une machine à produire du vrai-faux roman, des resucées de tel ou tel auteur déjà exploité de toutes les façons possibles et imaginables.

C’est pourquoi je ne peux que saluer l’initiative de la plateforme Librinova : un label création humaine, pour garantir que les textes publiés chez eux sont bien l’œuvre de créateurs et non d’IA. Une « appellation d’origine » pour les livres, en somme.

Si on veut préserver la possibilité pour les auteurs à vivre de leur travail, il faut bien se donner les outils légaux pour ça, et tout d’abord un minimum de transparence. C’est l’un des résultats de la grève des scénaristes hollywoodiens l’an dernier. C’est aussi dans ce sens que va l’Union européenne, dont on espère qu’elle ne se perdra pas cette fois dans les limbes règlementaires.

Ce sera toujours mieux que la situation en Chine, où on peut très légalement présenter un texte produit par une IA à un concours littéraire, sans être obligé de rien dévoiler. Devinez le résultat… Faire gagner un prix à quelqu’un qui n’a rien écrit mais s’est contenté de faire travailler la machine.

Vous me direz, si cela pouvait contribuer à relativiser l’importance qu’on attribue à ces prix de toute façon très subjectifs… Un bien pour un mal, pour une fois.

Docteur Scénario se penche sur « Une Affaire d’honneur »

Affiche du film Une Affaire d'honneur, montrant un homme et une femme en habits du XIXe siècle, tenant l'une une épée, l'autre un pistolet

Il y a des œuvres qui font passer un bon moment mais ont cependant des imperfections marquées, parfois aussi intéressantes en elles-mêmes à décortiquer. C’est l’occasion de troquer ma casquette de membre de l’audience pour celle de créatrice d’histoires et de me demander ce qui a pu clocher.

Intense, sombre et passionné : je n’ai pas regretté un instant d’aller voir Une Affaire d’honneur, le dernier film de Vincent Perez. Les acteurs se donnent à fond (Roschdy Zem, Doria Tillier, Guillaume Gallienne et Perez lui-même en méchant de service), la reconstitution historique est bluffante, et les scènes de duel sont à couper le souffle. Si on aime le panache et les beaux coups d’épée, mieux aller le voir que Les Trois Mousquetaires ou Napoléon, c’est mon conseil gratuit ! Et pourtant, il y a un gros grain de sable dans le scénario. Regardons-y un peu.

Un film raconte normalement une histoire. Ici, on part de celle de Clément Lacaze, un maître d’armes qui tient un peu du samouraï et du moine-soldat. Son neveu, un étudiant de vingt ans, lui demande de le préparer pour un duel avec un adversaire redoutable, le colonel Berchère, ancien héros de la guerre de 1870. La mort du jeune homme incite Lacaze à provoquer à son tour en duel le colonel.

Pendant ce temps, une femme, Marie-Rose Astier de Valsayre (qui est d’ailleurs un personnage historique), féministe avant la lettre, tente de mettre sur pied une ligue d’escrime féminine. Journaliste, elle publie des articles contre les restrictions imposées à l’époque aux femmes, de l’interdiction du port du pantalon à l’absence de droit de vote. Un patron de presse machiste, Ferdinand Massat, la poursuit de moqueries et elle tente de le provoquer en duel, mais il prend ça de haut : une femme se battre en duel, ridicule ! L’honneur est une affaire d’hommes.

Deux histoires distinctes, en fait, et c’est de façon un peu artificielle que le scénario réunit les deux.

Contrairement à ce qu’on lit dans certains comptes-rendus dans les médias, ce n’est pas Astier qui demande à Lacaze de l’entraîner pour se battre : c’est lui qui va la trouver pour être son champion afin de châtier le patron de presse Massat, dont il a lui-même à se plaindre. Celui-ci est en effet l’ami du colonel et prend très mal que le maître d’armes lui tienne tête. Pourquoi la choisir elle ? Ce sera plus cuisant pour Massat, pense Lacaze, d’être battu par une femme.

Et ainsi, le duel entre Astier et Massat s’intercale dans la séquence du conflit entre Lacaze et le colonel Berchère, sans être le moment culminant du film. Le final, spectaculaire, implique uniquement le maître d’armes et le militaire.

Un peu bancal, vous me direz ?

En fait, je me demande si ce qui s’est passé n’est pas ceci : le scénario de départ devait bien se centrer sur la personne de Clément Lacaze. Le réalisateur (et co-auteur avec Karine Silla) a d’ailleurs évoqué son désir d’évoquer la figure de ce « samouraï » occidental, un homme qui a trouvé dans la voie de l’épée une façon de continuer à vivre après l’horreur de la guerre. Cependant, l’histoire de son affrontement avec le cruel colonel Berchère présentait un défaut rédhibitoire pour un film de 2023 : il n’y avait que des hommes ! Pas de place dans l’intrigue pour une femme, à part la mère de l’infortuné étudiant, un rôle secondaire tout au plus. D’où la nécessité d’introduire l’autre fil narratif, celui du combat de Marie-Rose Astier pour faire reconnaître le droit des femmes à défendre elles-mêmes leur honneur.

(« Ça manque de femmes » est un reproche qu’on m’a fait, je le rappelle. C’était au sujet du premier jet d’un roman où il y avait pourtant des personnages féminins importants, mais qui n’intervenaient pas dès le début, d’où la critique.)

La collage a dû être un peu tardif, car les deux histoires coexistent sans vraiment interagir : Astier et Lacaze font équipe mais ne sont pas transformés l’un par l’autre, comme cela aurait pu être le cas si le récit s’était centré sur l’apprentissage de la première et l’acceptation par le second qu’une femme aussi puisse embrasser la carrière des armes.

Une autre chose qu’on peut regretter, c’est que le clash entre les aspirations féministes et les résistances de la société est présenté de façon assez manichéenne. On n’entend que les moqueries machistes les plus brutales (« Non, les femmes n’ont pas d’honneur, c’est une question de physiologie »), pas la rhétorique plus sophistiquée de la culture chevaleresque, qui n’est pas moins phallocrate au bout du compte, mais enrobée dans une apparence de souci pour les femmes : mais non, une femme n’a pas à se battre, au contraire, les hommes d’honneur sont là pour protéger sa délicatesse, etc. C’est dommage de ne pas donner cette vision plus complexe, pas seulement par souci de réalisme, mais aussi parce qu’on affaiblit sa propre cause en ne la confrontant qu’aux arguments les plus faibles que l’adversaire a à offrir.

Au bout du compte, comme je disais, je n’ai pas regretté d’être allée voir ce film, mais c’est aussi un bon exemple d’œuvre qui aurait eu besoin d’un bon « Docteur Scénario ».

Patience

Couverture du roman Coup de froid sur Amsterdam : des hussards au pied de grands vaisseaux à voile pris dans les glaces

Je ne suis pas ravie d’avoir à vous donner cette information, mais c’est nécessaire.

Vous vous souvenez peut-être que j’avais annoncé que mon prochain roman policier historique paraîtrait « début 2024” ? Et si vous avez eu la curiosité de regarder en ligne, à la Fnac, Cultura ou Amazon, vous avez dû voir un titre dont la parution était prévue le 12 janvier 2024, Coup de froid sur Amsterdam

Hélas, les difficultés économiques du secteur de l’édition, en particulier l’industrie du papier et l’imprimerie, ne sont pas terminées. Prix de l’énergie et des matières premières, tout ça. Le résultat est que la date de parution du livre est reportée, pour l’instant on sait pour quand.

Bien sûr, je vous tiens au courant dès que j’ai un peu plus d’informations.

La bonne résolution : un nouveau roman

Tableau de L.-F. Lejeune représentant la bataille de Marengo (14 juin 1800), avec les Français au premier plan

Pour l’année 2024, ce sera facile de tenir mes bonnes résolutions : je les ai déjà entamées depuis quelques jours, avec l’écriture d’un nouveau roman. Ce sera le cinquième de ma série policière historique, « Capitaine Dargent », dont deux premiers épisodes ont paru jusqu’ici aux Éditions du 81.

On reste dans la période napoléonienne : après Du sang sur les dunes qui se déroulait du camp de Boulogne à la bataille d’Austerlitz en 1805, après Mort d’une Merveilleuse, situé sous le Directoire fin 1797, juste après la première campagne d’Italie, on est cette fois à l’été 1800, dans un petit patelin appelé Marengo… Je n’en dis pas plus, comme d’habitude il s’agit d’intrigues obscures et de meurtres mystérieux, en marge de la grande Histoire mais tout de même étroitement mêlés à celle-ci.

Et puis ce sera aussi l’occasion de revisiter ce chapitre haut en couleur de notre roman national. Le chapitre est riche à bien des plans, et truffé de questions non résolues. Exactement ce qu’il faut pour stimuler l’imagination.