Archives mensuelles : octobre 2023

« Je voudrais trouver ce roman dans ma médiathèque, comment faire ? »

On m’a posé la question récemment de la façon de faire entrer Mort d’une Merveilleuse et mes autres romans dans les bibliothèques. Ce qui est une excellente idée ! Pour des gens qui n’ont pas un budget illimité, les bibliothèques et médiathèques publiques offrent l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs. Donc surtout, n’hésitez pas à inscrire ces titres dans le registre des suggestions d’achat, ou d’en parler aux responsables locaux.

Prospectus : Couverture de Mort d'une Merveilleuse, extrait et références de l'éditeur.

Et si la médiathèque en question ne connaît pas mon éditeur, je rappelle que les Éditions du 81 sont diffusées en librairie : le diffuseur est CED et le distributeur Les Belles Lettres. On peut donc tout simplement passer commande en librairie, comme pour les autres éditeurs qui sont dans le circuit classique.

Eh oui, il ne s’agit pas d’auto-édition ni d’impression à la demande. Bien que l’éditeur soit petit, il fonctionne comme les grands.

Chaque médiathèque a ainsi un ou plusieurs libraires chez qui ils se fournissent. Ceux-ci peuvent sans peine trouver mes romans dans la base de données Electre qui référence les professionnels du livre.

On trouve notamment mes livres à la Fnac, chez Cultura, Amazon, dans les établissements Gibert, Decitre, La Procure, le Furet du Nord, et chez divers libraires indépendants, dont on trouvera la liste sur Leslibraires.fr ou Librairiesindependantes.com.

Voilà, vous savez tout… Et maintenant, comme on dit, « il n’y a plus qu’à » !

(Aussi publié sur mon blog Substack.)

Mort d’une Merveilleuse : portraits des personnages

Et vous, comment imaginez-vous les personnages d’un roman ? Certains auteurs s’inspirent d’acteurs pour visualiser leurs protagonistes, par exemple. Mais pour écrire Mort d’une Merveilleuse et Du sang sur les dunes, ma série policière historique, j’avais plutôt en tête des tableaux contemporains, ou quasi contemporains.

Ainsi, Manon, la « Merveilleuse » du titre, pourrait avoir été le modèle du Portrait d’Isabelle Porcel, de Goya (vers 1805).

Quant à mon héros récurrent, le capitaine Antoine Dargent, je l’ai trouvé dans ce portrait du peintre Antoine-Jean Gros (l’auteur notamment de Bonaparte au pont d’Arcole) par son collègue François Gérard (1790). Ici en civil, bien sûr.

Et puis il y a son ami (lui aussi personnage récurrent) Silvère Mareuil, qui a déjà en quelque sorte son portrait avec cette étude de Géricault pour le Radeau de la Méduse (1818). L’homme représenté s’appelle en réalité Joseph, né à Saint-Domingue vers 1793, et était un modèle noir plusieurs fois utilisé par des peintres français.

Enfin, vous ne trouvez pas que cette toile d’Angelica Kauffmann (Autoportrait, 1787) serait parfaite pour Mlle Desvignes ? Autre personnage qu’on retrouve d’un roman à l’autre, et qui est l’un de mes préférés !

Nouveau départ avec Vivlio Stories, le phénix de la lecture numérique francophone

Ça y est, c’est officiel : l’appli de lecture en ligne Vivlio Stories est sortie ! Ou ressortie, plutôt, car vous la connaissiez sans doute déjà sous le nom de Doors Stories, et auparavant Rocambole… La jeune pousse née en 2019 a été rachetée par Vivlio (groupe Cultura), qui est le 3e acteur de lecture numérique en France après Amazon et la Fnac.

Logo de Vivlio Stories: un "V" rose fushia
Visuel partagé par Vivlio Stories sur ses réseaux sociaux

J’avais moi-même publié chez eux deux textes en 2020 : L’Héritier du Tigre (fantasy) et L’Interprète (science-fiction). Et on les retrouve bien au catalogue, via le moteur de recherche de l’appli.

Écran noir avec les vignettes des couvertures de mes deux textes
Capture d’écran : appli Vivlio Stories

Cette plateforme de lecture en ligne a donc deux fois changé de peau, mais le principe reste le même : publier des textes en feuilleton, disponibles à volonté sur smartphone ou tablette, pour le prix d’un abonnement mensuel (3,99 €/mois, moins que le prix d’un livre de poche).

Logo de Vivlio Stories et tarifs d'abonnement
Appli disponible pour Android et Apple

Enfin, on peut signaler que Vivlio Stories cherche toujours de nouvelles cyber-plumes. Genres de prédilection : romance, polar, humour, imaginaire… Mais ça bouge assez vite dans le monde de l’édition numérique… Affaire à suivre.

(Aussi publié sur mon blog Substack.)

« Ce sera important après la guerre » : revisiter l’actualité par les romans, et vice versa

Je viens de terminer un roman sur une trêve momentanée durant la longue guerre entre deux ennemis héréditaires, deux nations qui avaient toutes les raisons chacune ce voir l’autre comme le diable. Je veux parler bien sûr de la France et de l’Angleterre, qui ont brièvement déposé les armes en 1802 pendant ce qu’on a appelé la Paix d’Amiens. Un an plus tard, les hostilités allaient reprendre. Ça ne s’arrêterait vraiment qu’avec Waterloo.

L’an dernier, à la même époque, je mettais la dernière main à un autre polar historique situé durant la campagne de Hollande de 1795, lorsque les armées de la jeune République française entraient à Amsterdam avec l’approbation d’un bon nombre de Hollandais favorables aux idées démocratiques. Contrairement à ce qui se passait en même temps dans le monde actuel avec l’invasion russe en Ukraine, les conquérants ont été réellement accueillis à bras ouverts, au moins dans un premier temps. Il faut dire qu’ils se conduisaient bien mieux que les troupes de Poutine envers les populations, même selon les habitudes de l’époque. Et il y avait dans leurs rangs de nombreux Néerlandais exilés lors d’une précédente tentative de révolution, qui rentraient tout simplement chez eux en libérateurs. (Pour information, le roman devrait paraître en janvier février 2024.)

N’empêche, c’était une expérience un peu étrange pour moi d’écrire cette histoire à la fois si éloignée de la réalité de l’actualité, et si pleine de résonances !

Mais depuis que j’ai commencé à écrire des romans historiques, c’est une expérience qui commence à devenir familière. Le roman que j’ai écrit à l’été 2020, Du sang sur les dunes, se déroule en 1805, à la veille de la campagne d’Austerlitz, mais on y trouve des échos de sujets très présents dans les préoccupations d’aujourd’hui : rivalités de grandes puissances, effet disrupteur des innovations technologiques (des vaccins aux sous-marins), relations entre peuples européens et non-européens…

Le roman suivant, celui qui est paru cette année, Mort d’une Merveilleuse, parle beaucoup de crimes, à commencer par un féminicide qui ne surprend personne en 1797, hélas. Et puis aussi des crimes qu’on commet au nom de la politique : l’élimination physique de Louis XVI et de sa famille pour écraser la monarchie, tandis que du côté des Émigrés, passé un moment de décence, le futur Louis XVIIIe se consolait assez vite de ces morts qui faisaient de lui l’héritier du trône.

Mais je n’ai pas oublié non plus les milliers de victimes ordinaires de la Terreur, prises dans un engrenage qui les dépassait.

En France, nous dansons une drôle de danse entre la mémoire de la violence politique et sa glorification. Le terme « terroriste », il faut le rappeler, désignait d’abord les révolutionnaires partisans de la Terreur : Danton, Robespierre et compagnie. Le concept a connu une sacrée expansion depuis… (Et pour anticiper certaines critiques : non, je ne suis pas en train de minimiser la réalité du terrorisme aujourd’hui, en particulier les horreurs du Hamas. Au contraire, c’est sur le côté proprement sidérant de cet épisode de notre histoire que je cherche à mettre l’accent.)

Même si on s’éloigne encore plus dans le temps, comme avec mon roman Augusta Helena (paru en deux tomes aux Éditions du 81), situé à l’époque de Constantin, il peut y avoir des thèmes brûlants. Le rapport entre politique et religion, par exemple : on était aux tous débuts de l’alliance historique entre l’Église catholique et l’Empire romain, qui allait durer plus d’un millénaire sous sa forme directe, jusqu’à la chute de Constantinople. Mais les échos nous en parviennent encore sous différentes formes. L’idée d’un État à religion unique et totalisante, qui organise tous les aspects de la société, c’était une réalité en Europe jusqu’à une époque assez récente. C’est aussi l’idéal explicite des islamistes quand ils parlent d’un califat, mais bien sûr avec un livre saint différent.

Comment avoir la tête à écrire de la fiction au milieu des crises, quand à la pandémie succède la guerre, le terrorisme et puis encore la guerre, sans même parler des dérèglements du climat ? Et pourtant c’est plus que jamais nécessaire de garder un peu de quant à soi, de ne pas laisser la fascination engendrée par l’horreur consumer tout l’oxygène disponible…

Je ne dis pas que c’est facile. Mais c’est plus que jamais nécessaire.

Il y a une phrase très belle dans le roman autobiographique L’Enfant d’Hiroshima, d’Isoko et Ichirô Hatano, qui évoque le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. L’adolescent Ichirô, voyant que son père, contrairement à tous les hommes valides, ne participe pas à l’effort de guerre, même seulement pour cultiver des légumes et contribuer à l’approvisionnement, et au contraire reste dans ses livres, exprime sa frustration à sa mère, Isoko. Et celle-ci répond : « Ne te fâche pas contre lui. Le travail que fait ton père en ce moment sera important après la guerre. »

À notre école, à nos profs

Photos : Samuel Paty, Dominique Bernard

Juste pour rendre hommage à deux hommes, deux profs français, qu’on a assassinés parce qu’ils faisaient leur métier. Samuel Paty, et maintenant Dominique Bernard, victimes de fanatiques islamistes qui voient dans l’éveil des consciences leur pire ennemi.

Je ne vais pas faire tout une analyse politique, d’autres ont pour cela plus de compétentes que moi. Écoutez ou lisez Gilles Kepel, par exemple, qui a eu le tort, si l’on peut dire, d’avoir eu raison avant tout le monde.

Pour désarmer les tueurs de ce genre, on sait bien que ce n’est pas seulement de mesures de sécurité qu’il s’agit, même si elles sont primordiales. Oui, on doit mieux protéger les écoles. Oui, il faut être plus vigilant avec les gens dont le comportement est inquiétant. Mais ça ne suffira pas. C’est dans les têtes que cela se joue. C’est nous tous, hommes et femmes de bonne volonté, citoyens français ou non, qui devons être les remparts de l’école. Et nous devons le transmettre à nos enfants.

J’ai une pensée pour tous les enseignants dans ma famille. Ma mère, en particulier, prof de français et passionnée de Julien Gracq. Non, je n’invente pas ce détail. Cela me fait venir les larmes aux yeux rien que d’y penser.

Elle n’est plus là aujourd’hui. Elle aurait été horrifiée de ce qui s’est passé à Arras, mais je pense qu’elle n’aurait pas baissé les bras. Un jour, elle avait fait face à un élève qui avait sorti un couteau pour la menacer, parce qu’il était furieux d’avoir récolté une mauvaise note. Heureusement, ce jeune homme ne cherchait qu’à faire peur, et c’est lui qui a reculé quand il a vu qu’elle ne s’effrayait pas.

J’imagine très bien maman faisant comme Dominique Bernard, s’interposer devant un terroriste pour protéger les autres. Elle n’aurait pas hésité un instant. J’aimerais pouvoir penser que j’aurais ce courage moi aussi, le cas échéant.

On ne devrait jamais avoir à découvrir dans de telles circonstances ce qu’on a dans le ventre. Mais c’est ainsi. C’est le monde dans lequel on vit.

(Publié aussi sur mon blog Substack.)

La guerre civile qui n’a pas eu lieu

Photo : foule et drapeaux tricolores autour de la statue de la République à Paris, manifestation au lendemain des attentats de novembre 2015

« Mais qu’est-ce qu’il leur faut, dans ce pays ? »

C’était le cri du cœur d’un cadre du RN (ex-FN, comme on sait) en 2015, voyant qu’il n’y avait pas eu de raz de marée pour son parti dans les urnes. Eh oui, les Français avaient déjoué le calcul cynique à la fois de Daech et de l’extrême-droite en ne basculant pas dans la chasse aux sorcières contre les musulmans…

Par contre, ce qui s’est passé, et qui est une faute historique, c’est que toute une partie de la gauche (à peu près le périmètre de la Nupes, disons) n’a pas vu ça. Ils n’ont pas fait crédit à leurs compatriotes pour cette solidité, au contraire, ils ont redoublé d’accusations de racisme et d’islamophobie. On les a vu défiler avec des islamistes patentés pour attaquer la laïcité, l’école publique, la police, l’État… Et attiser la haine d’Israël, comme s’il en était besoin. Aujourd’hui, devant de nouveaux attentats, devant de nouveaux appels au djihad global, si l’union sacrée ne tient pas, il ne faudra pas venir pleurer.

Comme dans le poème si déchirant de Nazim Hikmet : « C’est un peu de ta faute, mon frère ».

(Aussi sur mon blog Substack.)

Retrouvez-moi sur Post et autres réseaux

(Mise à jour du 20/04/2024 : Hélas, c’est fini pour Post, l’entreprise a mis la clef sous la porte. Dommage, c’était sympathique.)

Depuis que j’ai quitté Twitter (sans regrets), je passe plus de temps sur d’autres réseaux sociaux. Je maintiens ainsi une présence sur Facebook, LinkedIn et Instagram, par nécessité, mais ce sont Post et Notes qui occupent désormais le plus de temps pour moi, aussi bien pour découvrir des infos et des voix intéressantes que pour poster à mon sujet.

(Mise à jour du 23/12/2023 : j’ai moins d’intérêt pour Notes aujourd’hui, à cause de ce qu’on peut appeler le « problème Nazi«  de Substack. Je vais certainement limiter mon activité sur cette plateforme à l’avenir.)

En-tête de l'écran d'accueil de Post.news, avec le titre "Post" et les onglets "Following", "News" et "Explore"

J’aime bien le format original de Post.news et son ouverture sur le monde. Mais il faut avouer que l’interface n’est pas encore finalisée. En particulier, il n’y a pas encore d’appli pour Android. Ça limite un peu les possibilités, même si par ailleurs le design est élégant et la richesse de sources impressionnante. On trouve désormais notamment sur ce réseau de grands médias et agences de presse du monde entier.

Hélas, encore peu de francophones… Même si ça tend lentement à s’améliorer.

On peut faire le même reproche à Notes, l’appli liée à la plateforme Substack. Celle-ci a pourtant une longueur d’avance question ergonomie, et il devient vraiment pratique et agréable de lire et discuter sur l’application.

Surtout, c’est la diversité des points de vue liée à une diversité d’expertise qui rend déjà Notes indispensable. Histoire, géopolitique, médecine, génétique, technologie, économie, mais aussi édition, cinéma, politiques publiques, droit, photographie… Les auteurs sur Notes sont aussi variés que sur Substack, et cela donne un étrange sentiment de se retrouver aux débuts de Twitter, pour ceux qui l’ont connu avant grosso modo 2015, quand le rapport signal/bruit était largement favorable au premier.

C’est évidemment pour l’essentiel en anglais, même si Substack a commencé récemment à traduire son interface, et si on peut découvrir ici et là des publications dans d’autres langues.

J’ai déjà moi-même lancé mon Substack en français, et j’espère qu’il y aura bientôt beaucoup d’autres curieux et curieuses pour rejoindre le mouvement.

Simon Leys nous manque

Couverture du livre de Simon Leys : "La Forêt en feu", avec une peinture chinoise représentant une forêt

Cela fera dix ans l’an prochain que Pierre Ryckmans, alias Simon Leys, est allé rejoindre la grande bibliothèque universelle dans le ciel. Mais il ne se passe pas une semaine ou presque, sans que quelque chose dans l’actualité culturelle ou politique nous le fait regretter à nouveau.

Non qu’il aurait beaucoup de neuf à nous apprendre sur la Chine d’aujourd’hui : pour cela, nous avons ses recueils d’essais, depuis Les Habits neufs du Président Mao (1971) jusqu’à Le Studio de l’inutilité (2012), quatre décennies de lucidité sur un régime qui a changé souvent de visage, mais pas de nature. Là où beaucoup en Occident acceptaient la propagande maoïste et post-maoïste (ou faisaient mine de la prendre pour argent comptant pour ne pas perdre leur accès au pays, à son marché et à ses ressources), le sinologue Ryckmans se retrouvait dans la position peu enviable de l’enfant du conte qui voit que l’empereur est nu.

Il aurait sans doute été facile de ne rien dire, de se consacrer uniquement à étudier la Chine ancienne sans parler de politique. Mais l’intégrité et le courage ne font pas défaut à tout le monde. Sous le pseudonyme (qui n’a tenu que quelques années) de Simon Leys, Ryckmans a publié ce qu’il savait de la Chine, ce qu’il pouvait entendre de ses contacts sur place et dans la diaspora chinoise, et ce qu’il pouvait déduire d’un l’examen raisonné du discours et de la presse officielle. Cela lui a attiré l’hostilité d’autres universitaires et personnalités qui étaient devenues les voix du maoïsme en Occident, et en faisaient même une carrière lucrative. Et il a publiquement levé les masques de bien des idiots utiles.

Cette rigueur intellectuelle est plus que jamais nécessaire aujourd’hui. On peut imaginer ce que Leys aurait à dire sur les relais chez nous, non seulement de Pékin, mais de Moscou ou de Téhéran… Les braves gens qui nous expliquent que c’est du racisme que d’être vigilant face à l’expansionnisme du régime de Xi Jinping, ou qu’il n’y a que de la « russophobie » à dénoncer les guerres de Poutine, ou encore que seule une « islamophobie » peut motiver la crainte du terrorisme du Hezbollah, d’Al-Qaeda ou de Daech… Les mêmes braves gens qui, si doctement, nous expliquent que « tout le monde n’a pas envie de vivre à l’occidentale », bref que  les Chinois, les Russes ou les Iraniens, en fait, n’ont pas « réellement » envie de vivre en démocratie, que c’est leur imposer des conceptions « impérialistes » que de le croire le contraire.

Cette inversion de la perspective, cette résurgence d’une conception essentialiste de l’humanité porte un nom : racisme. Des habits neufs pour une vieille tendance à croire que parce que des gens ont une autre couleur de peau, une autre langue ou une autre religion, nous n’avons pas à les considérer comme membres de la même humanité.

Simon Leys, lui, avait trouvé des frères d’âme chez des écrivains chinois comme Lu Xun ou Zhou Lianggong. On doit au second l’origine de la touchante histoire des colibris, si dénaturée dans sa version écolo soft. Quant au premier, il a écrit entre autres qu’il préférait à tout prendre les gangsters aux idéologues, en politique, tout comme il préférait les punaises de lit qui vous piquent carrément, sans faire d’histoire, aux moustiques qui se croient obligés de vous tenir de longs discours pour se justifier avant de vous sucer le sang.

Avec des gens de ce calibre, on est toujours en bonne compagnie.

Science-fiction, complotisme et plus si affinités : tous mes articles pour Science & Pseudo-Sciences

Il y a un thème, vous ne trouvez pas ? 😏

La science-fiction peut-elle changer le monde ? (2021)

Note de lecture : Nos futurs (2021)

Quand la fiction inspire les théories du complot (2022)

Note de lecture : Neuro-science-fiction (2023)

Note de lecture : Vivons-nous en pleine science-fiction ? (2023)

Note de lecture : La Science-fiction institutionnelle (2023)

À lire sur le site de l’Afis, l’Association française pour l’information scientifique (dont je suis membre, pour tout dévoiler).

Bonus :

Une autre note de lecture : La Vie Alien (2023)