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Coup de froid sur Amsterdam, présentation de l’éditeur

C’est pour bientôt. Voici la quatrième de couverture (j’ai juste corrigé une coquille assez évidente) :

«En janvier 1795, la France vient de conquérir les Pays-Bas pour y instaurer ses valeurs révolutionnaires. L’hiver est tellement rude que les écluses sont gelées et ne font pas obstacle à l’invasion. Alors qu’il se lance à la poursuite d’un certain Jacob Bloemsma, un suspect orangiste, le lieutenant Antoine Dargent retrouve l’homme à terre, gravement blessé, qui lui confie un terrible secret avant de mourir : un grand danger menace l’armée française dont l’un des généraux est un traître.

«Avec l’aide de la belle artiste Eva Van den Broecke et de sa cousine Stefanie, Antoine Dargent devra traquer un assassin en liberté et tenter de percer à jour les complots politiques qu’abritent Amsterdam, asile de tous les suspects de la République.»

Coup de froid sur Amsterdam, roman policier historique, par Irène Delse, ISBN 978-2915543841, aux Éditions du 81, le 16 février 2024. Chez CulturaGibert, La Procure, à la Fnac ou au Furet du Nord, chez Decitre, sur Amazon, et bien sûr chez des libraires indépendants.

Et vous, trouverez-vous Mort d’une Merveilleuse chez votre libraire ?

Ça fait toujours quelque chose de voir son roman en évidence sur les tables des libraires. Ici, au Gibert Joseph de Paris XVIIIe, boulevard Barbès…

Et chez Au pain de 4 livres à Yerres (91), avec les compliments de la libraire !

Merci pour Mort d’une Merveilleuse, mon dernier roman policier, paru début septembre aux Éditions du 81. C’est très encourageant.

Et vous, allez-vous le trouver près de chez vous ? N’hésitez pas à me le signaler ici, ou sur Instagram, Facebook et autres réseaux plus ou moins sociaux.

(Déjà publié sur mon blog Substack.)

Pour qui est ce roman ? Mort d’une Merveilleuse, aventures, sentiments et plus si affinités

Couverture du roman Mort d'une Merveilleuse : peinture d'une femme brune debout, sur fond de colonnes antiques, drapée dans une robe blanche et un châle de cachemire

On trouve donc désormais en librairie mon roman Mort d’une Merveilleuse, le deuxième volume des aventures du capitaine Dargent, paru le 8 septembre aux éditions du 81.

Mais au fait, à quel public est destiné ce livre ? Petite anecdote en guise de réponse.

Il y a quelques années, je participais à un groupe d’écriture où chacun lisait et commentait les travaux des autres. J’étais en train de rédiger un récit d’aventures situé sous la Révolution, qui serait plus tard à l’origine de la série Capitaine Dargent. Une personne du groupe m’a un jour demandé : « Mais dans ce roman, tu t’intéresses plus à la reconstitution historique, ou à la vie des personnages et à leurs relations ? » J’avais répondu sur le moment ce que je dirais encore aujourd’hui sans hésiter : « Aux deux ! »

J’aime bien les romans historiques pour la plongée qu’ils offrent dans un monde différent, aussi étranger que bien des univers de science-fiction. Et en même temps, c’est un univers qui ne nous est pas tout à fait étranger, puisque nous en sommes issus.

Dans la France de 1797, sous le Directoire, quand Napoléon n’était encore que le général vainqueur de la Campagne d’Italie, la Révolution était en train de vivre ses derniers soubresauts, la politique était rythmée par les complots et les coups de force militaire, et une société en pleine mutations se faisait jour, déjà très moderne sur le papier même si les mentalités étaient loin d’évoluer aussi vite : montée de la bourgeoisie, séparation des églises et de l’État, légalisation du divorce, dépénalisation de l’homosexualité… Un monde plein de contrastes, où bien des aventures individuelles sont possibles.

D’un autre côté, j’aime bien suivre le cheminement émotionnel des personnages, les relations qu’ils entretiennent entre eux. Mon héros détective ici n’est pas seul, mais entouré d’une petite galaxie de personnages qui ont tous leurs rêves, leurs désirs, et aussi parfois leurs déboires… On en apprend plus sur son enfance, sur ses parents, et on suit avec un mélange d’espoir et d’exaspération les tentatives d’un de ses amis, Lucien, pour passer de l’amitié à autre chose. Sans rien vouloir divulgâcher, disons simplement que, comme dans la chanson, les histoires d’amour finissent mal en général. Et que celle de ces deux-là n’est pas près d’être résolue.

Et puis bien sûr, cette Mort d’une Merveilleuse est un roman policier à part entière, plus précisément un roman d’énigme où le mystère de la mort d’une belle inconnue ne sera résolu que dans les dernières pages.

Alors, pour qui est ce roman ? Pour les gens qui aiment se plonger dans une aventure mais aussi cultiver la réflexion sur ce que nous sommes, et la façon dont nous sommes arrivés là. Pour les amateurs du Roman national comme pour les lecteurs de roman tout court.

Si le cœur vous en dit…

(Aussi publié sur mon blog Substack.)

Mort d’une Merveilleuse, ça se rapproche

Mon prochain roman, Mort d’une Merveilleuse, sera en librairie le 8 septembre 2023, très bientôt donc.

Je vous mets ici la quatrième de couverture :

À l’hiver 1797, alors que la paix a mis fin à l’aventure de la Campagne d’Italie, le capitaine Antoine Dargent a l’intention de profiter d’un congé à Paris bien mérité, quand il trébuche littéralement sur le cadavre d’une mystérieuse jeune femme. Tâchant d’en savoir plus sur l’inconnue, il découvre peu à peu un nœud d’intrigues royalistes dont les racines plongent des années en arrière, pendant la captivité de la famille royale au Temple. Il révèle ainsi au grand jour un secret inavouable, capable d’éclabousser les autorités de la République aussi bien que le prétendant Louis XVIII dans son exil. Mais avant de faire éclater la vérité, Antoine devra d’abord réussir à rester en vie, car l’assassin au poignard rôde toujours, anonyme dans la foule élégante de la Capitale, et il n’hésitera pas. Après Du sang sur les dunes, le capitaine Dargent continue de déceler les mystères militaires et politiques de son pays, en plein coeur de Paris.

C’est en effet le second roman de ma série de romans noirs historiques se déroulant sous la Révolution et l’Empire, le précédent étant paru en 2021. J’ai raconté plus tôt pourquoi je m’étais tournée vers le roman policier, et les possibilités offertes par ce genre bien vivace. Les Éditions du 81 y croient aussi, c’est ma chance !

Mais pour un petit éditeur, c’est toujours une aventure de lancer un nouveau titre, d’autant que ce n’est pas là que se focalise l’intérêt du monde médiatique en cette rentrée littéraire. Je n’ai pas les opportunités d’un ancien président de la République, disons, pour faire le buzz et gonfler les ventes avant la sortie officielle… Je dis ça et je ne dis rien.

Mais si on aime et qu’on veut encourager l’auteure et les éditeurs, c’est simple : Mort d’une Merveilleuse est en précommande à la Fnac, chez Cultura, Gibert, Decitre, La Procure, le Furet du Nord, ou dans une librairie indépendante.

(Non, pas Amazon, bizarrement. Je vous en dirai plus quand je saurai pourquoi.)

Voilà, vous savez tout… Alors si le cœur vous en dit !

(Aussi publié sur mon Substack.)

Lectures de vacances avec les Éditions du 81

Besoin de fraîcheur ? D’évasion ? Avec un bon livre, c’est un peu de vacances en plus ! Alors passons un petit coup de projecteur sur les parutions récentes des Éditions du 81, des romans qui nous emmènent dans des univers étranges et envoûtants.

Il y a mon Augusta Helena, bien sûr, dont le second et dernier tome, L’Odyssée de l’Impératrice, conclut les aventures de cette héroïne hors normes, mère d’un empereur devenue sainte catholique et orthodoxe… mais pas du tout à l’eau de rose ! C’est un polar dans la veine du Nom de la Rose, où les mystères intellectuels se mêlent aux péripéties picaresques.

Autres univers, autres évasions : un texte aux confins du conte philosophique et de la poésie, L’élévation de Marie-Ange, de Philippe Rousselot, et un roman d’anticipation, Astérès, d’Igor David, qui inaugure une collection de science-fiction.

Tout récemment, enfin, voici La lettre de change, un polar noir et palpitant signé Davier.

Des livres à demander à votre libraire, ou à commander en ligne chez Amazon, à la Fnac, sur Cultura, Gibert, La Procure, LesLibraires.fr ou LibrairiesIndépendantes.com.

(Aussi publié sur mon Substack.)

Lectures de vacances bien fraîches ?

Que vous soyez sur le point de partir en vacances, ou en train d’essayer de vous consoler de ne pas y être encore, un peu de lecture d’évasion ne sera peut-être pas désagréable ? Je me permets de rappeler mes romans :

Du sang sur les dunes, quand un cadavre sur une plage picarde conduit à un complot contre Napoléon, et un étrange aperçu de ce que l’Histoire aurait pu être si…

À commander chez votre libraire préféré, évidemment.

Augusta Helena : Rome, le christianisme pas encore triomphant, les intrigues de la Cour impériale et de l’Église travaillée par les hérésies… Faut-il en dire plus ?

Chez tous les bons libraires.

Oh, et il y a aussi de la lecture sur téléphone avec l’appli Doors : on y trouve mes séries L’Interprète (meurtres mystérieux à l’équivalent galactique de l’ONU) et L’Héritier du Tigre (quand une famille est dysfonctielle jusqu’au conflit armé)… Le frisson est recommandé par un temps pareil, non ?

Polar malgré soi ? Le cas Augusta Helena

Il s’est passé quelque chose de curieux pendant que j’écrivais Augusta Helena : je n’étais pas partie pour produire un roman policier, mais c’est pourtant ce qui s’est passé. Mon intention de départ était simplement de faire un roman d’aventures historiques dans une époque riche en contrastes et en personnages hauts en couleur, et puis au final, c’est autour d’une intrigue policière que tout s’est noué ! Plusieurs intrigues, même : meurtres, disparitions, espionnage, plus toute la gamme des crimes de pensée définis par les religions : hérésie, blasphème, et ainsi de suite.

Comment est-ce possible ? Ai-je vraiment écrit un polar sans m’en rendre compte, comme M. Jourdain faisait de la prose ?

Ce qui s’est passé, je pense, c’est que je suis une lectrice de romans policiers depuis longtemps, quasiment depuis que je lis toute seule si on compte les séries pour enfants (Club des Cinq et autres) et les bandes dessinées. Et beaucoup de romans policiers différents, depuis le cosy mystery jusqu’à l’ultra noir, en passant par les polars historiques ou ethnographiques de Van Gulik ou Arthur Upfield, et même le « polar à chats », de Lilian Jackson Braun à Sophie Chabanel.

Il n’est donc pas très étonnant que mon cerveau, au moment d’assembler les pièces d’un roman, se soit mis à reproduire des motifs de meurtres, de mystère, d’enquête, d’indices et de révélations en cascade. Qui a machiné la mort de Crispus et Fausta, le fils et l’épouse de Constantin ? Pourquoi la supérieure d’un monastère a-t-elle disparu après avoir lu certains livres sulfureux ? Bref, tout pour faire un bon polar. Le point de départ du roman lui-même, la découverte de la Vraie Croix, est déjà une énigme : selon les versions, c’est l’impératrice Hélène qui la met au jour, selon d’autres, c’est l’évêque de Jérusalem, lors des travaux d’une grande basilique ordonnés par l’empereur Constantin. Quelle est la bonne version ? Est-il possible de raconter cette histoire en prenant en compte tous les indices, en réconciliant la l’Histoire et la Légende Dorée ?

Au final, je me retrouve avec un roman noir historique, ce qui m’a mise sur le chemin des Éditions du 81, qui veulent cultiver ce genre particulier. Avec Du sang sur les dunes, et maintenant Augusta Helena, je leur ai fourni de la matière. De quoi faire un petit bout de chemin ensemble. Et non, ce n’est pas fini !

Hamlet, le Juge Ti, Emma ou le prophète Daniel, tous détectives ?

Tableau : "L'Innocence de Suzanne reconnue", par Valentin de Boulogne (Musée du Louvre).

Si vous avez raté ma série sur les précurseurs du roman policier à travers les âges et la littérature mondiale, je remets ici les liens vers les principaux articles :

1. Daniel, détective biblique : comment notre héros sauve la vie de la belle et innocente Suzanne en posant les bonnes questions ;

2. Les énigmes des Mille et Une Nuits : le vizir Djafar doit découvrir le meurtrier d’une mystérieuse inconnue ;

3. L’art de lire les indices, du Talmud à Serendip : où les traces d’un chameau, d’un cheval et d’une petite chienne permettent au héros de faire preuve de ses pouvoirs d’observation et de déduction, un motif littéraire repris du Talmud de Babylone dans le conte perse des Trois Princes de Serendip, puis par Voltaire dans Zadig et Umberto Eco dans Le Nom de la Rose ;

4. Détectives et mandarins sous les Ming : les diverses incarnations du Juge Ti et d’autres héros justiciers de la Chine impériale ;

5. Jeux d’énigmes avec Jane Austen : avant Poe, Emma est l’un des premiers, peut-être le premier, roman occidental moderne à intégrer une énigme que le public peut résoudre grâce aux indices disséminés au fil de l’intrigue ;

6. Ulysse détective, Pénélope aussi : le héros de l’Odyssée et sa fidèle épouse résolvent chacun à sa façon des énigmes, ce qui en fait la premier couple de détectives de la littérature ;

7. Hamlet mène l’enquête : dans la pièce, le prince de Danemark réussit à découvrir le meurtrier de son père, mais pas à le prouver au-delà de tout doute, comme dans un bon roman noir ;

8. Série Noire pour Œdipe : comment la pièce Œdipe roi de Sophocle s’est retrouvée publiée dans une collection de romans policiers, ce qui est parfaitement adapté quand on y songe.

Augusta Helena : le deuxième et dernier tome s’achemine. Arrivée en librairie le 17 février !

Couverture du roman : détail d'un tableau de Véronèse représentant une femme (Sainte Hélène) en train de somnoler et rêver, assise dans un grand fauteuil, avec un manteau de pourpre et une couronne d'or et de pierreries

Splendide, non ? C’est la couverture du second tome de mon roman Augusta Helena, intitulé L’Odyssée de l’Impératrice, à paraître aux Éditions du 81 le 17 février 2023, soit dans moins de deux semaines.

Quatrième de couverture :

« Après de nombreuses péripéties, le cortège impérial continue sa route en direction de Jérusalem. Mais la quête sainte est loin d’être terminée ! (…) L’amour et la trahison s’invitent à bord du cortège impérial qui n’a pas fini de déjouer les embuscades et les complots ! »

Oui, cette fois, c’est la bonne : l’imprimeur vient de livrer les bouquins, qui sont actuellement dans l’entrepôt du distributeur pour être acheminés dans les librairies. Je devrais pouvoir récupérer mes exemplaires d’auteure la semaine qui vient. Ça roule, on dirait. Alors croisons les doigts…

Mais en attendant, il n’est pas interdit de pré-commander le livre chez votre libraire préféré ou dans un service de vente en ligne bien connu, je ne vous fais pas un dessin ! C’est un bouquin un peu hors normes, par le genre et par les dimensions, et il est d’autant plus important de soutenir un petit éditeur comme le 81, qui a pris là un pari assez risqué.

Et puis, c’est un roman foisonnant, plein de personnages cocasses et de rebondissements étranges, qui promet des heures et des heures de lecture pour s’évader de la grisaille du quotidien… À offrir ou à s’offrir, comme on dit !

Post-scriptum qui n’a rien à voir : Si vous faites partie des fidèles de ce blog, vous avez dû remarquer le changement de titre, tout en haut. J’aimais bien le précédent, « L’Extérieur de l’asile », mais le private joke échappait à la plupart des gens. Tant pis.

Le roman et les nouvelles

Couverture du roman "Du sang sur les dunes" par Irène Delse : bateaux à voile près d'une jetée, mer agitée

Le 20 août 2021 paraissait mon premier roman policier, Du sang sur les dunes, aux Éditions du 81. Mais ce n’est pas le seul texte qui se rattache à l’univers d’Antoine Dargent et à son époque. J’ai aussi commis quelques nouvelles ! On peut les lire ici même, sur ce blog. Je les ai mises en ligne après une première publication, généralement dans un cadre non commercial :

Premier Noël, dernier Noël (petit conte écrit pour un atelier d’écriture à tendances oulipoesques, d’où certaines curiosités dans le vocabulaire utilisé)

Une leçon de Terreur (beaucoup plus sombre, un texte écrit en 2020 pour un « Spécial Halloween » de Rocambole, qui n’était pas encore devenu Doors)

Un artiste en son genre (atelier d’écriture encore ; je m’étais bien amusée)

(Pour ceux et celles qui veulent en lire plus, je signale aussi la page Textes de fiction, pour les liens vers des nouvelles dans d’autres univers.)