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Un baiser aussi pour les garçons

Allez, avouez que le fameux « baiser de Marseille » n’a pas fait plaisir qu’aux lesbiennes… ni celui, télévisé, entre Audrey Pulvar et Enora Mala ! Comme le fait remarquer @scolastik sur le blog Féminismes, c’est toujours plus facile de faire passer le baiser de deux filles dans les médias grands publics. (Comme par hasard, l’animateur de l’émission Touche pas à mon poste, qui avait d’abord proposé de refaire les deux unes des Inrocks sur les baisers entre 2 filles ou 2 garçons, a finalement « annulé » celle avec les mecs et gardé uniquement les nanas… Vous avez dit « sexploitation » ?)

Allons, allons, pensons à nos amis les hommes ! Et pour eux, je reposte ici un classique qui fera aussi chaud au cœur des geeks de tous sexe, âge et orientation sexuelle : le baiser surprise de David Tennant à John Barrowman lors de la convention Comic Con 2009 !

Photo : David Tennant embrasse John Barrowman sur la bouche

Doctor Who et Captain Jack Harkness in « Epic kiss! »

Et pour voir ou revoir toute la scène, on peut aller sur YouTube regarder toute la scène… ou juste l’instant crucial. (Attention le son ! Comme on peut s’y attendre, la réaction des fans est lourde en décibels.)

Voilà, voilà. Un petit bisou bien gentil, en tout bien tout honneur. Et pas de discrimination sur les internets. 😉

Choses que l’auteure a apprises grâce aux jeux de rôles

Comment donner plus d’épaisseur aux personnages d’un roman, par exemple, de façon à les rendre plus crédibles, plus réalistes. Non, non, ne riez pas, il y a une logique là-dessous…

Cela remonte à pas mal d’années. Quand j’étais étudiante, j’ai pendant un moment joué assez régulièrement à des jeux de rôles, essentiellement des variantes de Donjons & Dragons. (Ultra-banal, quoi.)

Je n’étais pas super passionnée, juste joueuse du week-end. Le genre qui se fait « tuer » en ouvrant bêtement une porte ou en lisant un grimoire(1)

Mais j’en ai quand même profité pour acquérir une ou deux astuces qui se sont révélées utiles dans un domaine presque voisin: la création et l’animation le temps d’un récit de personnages de fiction.

En écrivant un roman ou une nouvelle, il y a des moments où l’on n’a pas de peine à « sentir » la logique interne d’un personnage, ses émotions profondes, ses valeurs, ses réflexes, et donc à décider comment il ou elle réagira dans une situation donnée. Et puis parfois, hélas, cela devient beaucoup moins évident. Coincée, l’auteure hésite, ne sait plus comment poursuivre, car son protagoniste principal lui échappe entre les doigts.

C’est là que je me suis rendu compte que j’appliquais en pratique le conseil donné naguère par un MD (oui, on était fort classiques, dans notre groupe):

Si tu as des doutes sur ce que peut faire ton perso et que ce n’est pas autrement spécifié, ni incompatible avec le jeu, n’hésite pas à lui donner une de tes propres caractéristiques.

(Par exemple: ton barbare sait-il nager? ton voleur sait-il lire? ta magicienne aime-t-elle les chats? Et ainsi de suite.)

Le principe a l’air simpliste, mais en pratique… ça marche. Surtout dans mon cas, puisque j’ai tendance à écrire des histoires qui sont chaque fois racontées du point de vue d’un ou d’une protagoniste en particulier, donc qui nécessitent pour l’auteure et les lecteurs de rester un long moment dans la tête du personnage, guidés par sa façon de sentir, de penser et de réagir face au monde extérieur.

On conseille souvent aux auteurs débutants d’écrire sur « ce qu’ils connaissent ». Pour la science-fiction ou le fantastique, cela n’a pas l’air évident… Et pourtant, c’est utile – même si d’une façon légèrement modifiée! 😉

____

(1) Ou en se disputant avec les persos des autres joueurs… Authentique.

Proof you can apply Tolkien geekery to almost anything

Even word processing, apparently. Behold the “Text editors in the LOTR”! (Via Making Light.) MS Word, TextMate, emacs…

The Dark Tower, Barad-dûr, in the land of Mordor (art by Alan Lee)

For instance, emacs is Fangorn:

Vast, ancient, gnarled and mostly impenetrable, tended by a small band of ancient shepherds old as the world itself, under the command of their leader, Neckbeard. They possess unbelievable strength, are infuriatingly slow, and their land is entirely devoid of women. It takes forever to say anything in their strange, rumbling language.

Oh, and before vi fans start smirking, be aware that in this universe, vi is the Moria!

^C^C^X^X^X^Xquit
qQ!qdammit[esc]qwertyuiopasdfghjkl;
: xwhat

The Wizard translates: “We cannot get out! We cannot get out! They are coming!”

(But where’s OpenOffice/Libre Office, MS Word’s competitor, eh? Is that Saruman’s Orthanc, the Barad-dûr wanabee? Hmm. Not going to say anything about this one…)

Joyeux anniversaire d’Isaac Newton!

L’inventeur de la théorie de la gravitation universelle, des trois lois du mouvement, d’une théorie des couleurs en optique, d’un télescope à réflexion et (avec Leibniz) du calcul infinitésimal est en effet né un 25 décembre selon le calendrier julien.

Quoi, ce n’est pas ce qu’on fête aujourd’hui? Tss…

Considéré comme une figure emblématique des sciences, Isaac Newton a influencé de nombreux penseurs, notamment les philosophes Kant et Voltaire. Il a aussi inspiré écrivains et artistes, et jusqu’à l’auteur de SF américain James Morrow, qui a fait de l’ouvrage Principia Mathematica de Newton (où il expose ses principales théories) le narrateur de l’un de ses romans.

Authentique.

L’accident de sa date de naissance a aussi suggéré à certains mouvements humanistes et athées modernes l’idée de faire du 25 décembre une fête des sciences et de la découverte, comme alternative aux festivités religieuses de fin d’année.

Voilà, vous êtes probablement plus savants aujourd’hui. On dit merci à qui, hmm? 😉

Un monde sans Sarko? C’est presque possible, avec Mozilla…

Si vous êtes vraiment geek (ou très politisé, ou les deux), vous devez déjà connaître Sarkofree 1.6, l’extension pour Mozilla Firefox créée par un internaute qui signe Adjudant Tifrice… J’avoue personnellement que je viens de découvrir le truc grâce à un RT de @AhmedMeguini. Mieux vaut, etc., etc.

Oh, et à quoi ça sert? Ben, à lire le ouaibe comme si Nicolas S*rk*zy et C*rl* Br*ni étaient «invisibles»! Cool, non? Avec en prime, pour les icônes, des dessins de Martin Vidberg.

Le seul ennui, avec tout ça, c’est qu’il n’y aura bientôt plus beaucoup de sites sur lesquels vous pourrez aller fureter… Mais bon, c’est un léger prix à payer pour la tranquillité d’esprit, non? En plus, pensez à tout le temps gagné maintenant que vous ne vous sentirez plus obligé de suivre les exploits – enfin, les rodomontades – de l’agité de l’Élysée…

En passant

Si vous ne connaissiez pas le Mad Blog, c’est l’occasion de découvrir: le tenancier a eu la bonne idée de me proposer une interview. C’est en ligne dès maintenant. Au menu, littérature, geekerie, écriture, univers imaginaires – et figures libres à … Lire la suite

Réalité contre nihilisme: c’est toujours les mêmes qui gagnent

[Mise à jour du 24/09: Ami lecteur, amie lectrice, qui furent dirigé ici par un petit esprit incapable de faire autre chose que railler ce qu’il ne comprend pas, prend conscience, je te prie, que ce billet contient de l’ironie. Et même des blagues geeks. Si tu ne sais pas de quoi il s’agit, n’hésite pas à te cultiver dans les archives de maman Google.]

C’est que la réalité n’a pas de bons arguments, voilà bien le problème. Et dans les débats, on peut toujours démolir n’importe quel argument avec un peu de dialectique nihiliste, qu’elle soit de l’espèce sceptique, post-moderne ou bien tout simplement primaire. (Comme l’école, car cela consiste à se boucher les oreilles en chantant très fort: «Na-na-nère, je t’entends pas!» – une tactique fort prisée des leaders politiques et/ou religieux.)

Et ça explique aussi comment le gouvernement (entre autres) s’y prend pour non seulement mentir sur des trucs pourtant faciles à vérifier (ce qu’ont vraiment dit X et Y à Bruxelles, combien d’argent donnent en moyenne les contributeurs de l’UMP avant de recevoir la légion d’honneur…) mais en plus se sentir dans son bon droit quand il le fait: c’est pas sa faute à lui, c’est celle de la réalité.

On notera que les écrivains, eux, connaissent bien le problème: dans un récit, il faut au moins un minimum de vraisemblance et de cohérence interne, alors que le monde réel, lui, n’a pas à se justifier devant un éditeur – ni surtout des lecteurs – pointilleux!

Voir la suite dans Les Céréales du Dimanche Matin (VF du génial webcomic de Zach Weiner) sur le portail Lapin.

Bon, c’est un peu dommage d’avoir changé le titre (SMBC = Saturday Morning Breakfast Cereal, soit les céréales du samedi matin…) et surtout, surtout, d’avoir oublié le point rouge sur lequel on doit faire planer la souris, à la fin!

Heureusement qu’il y a des logiciels libres…

J’ai déjà expliqué comment je jouais parfois les Docteur Micro pour ma chère famille, où à peu près tout le monde sauf deux personnes (l’auteure de ces lignes incluse) ne font clairement pas partie de la catégorie geek.

Ce qui rend les choses assez délicates, c’est que nous sommes loin d’avoir un parc informatique homogène. Je parle d’une famille assez étendue, composée et recomposée, avec différentes classes d’âges, des couples, des célibataires, des parents et des enfants… Certains ont plus ou moins de facilité avec l’outil informatique que d’autres, mais tous en ont définitivement besoin pour leur travail ou leurs études. Sans parler de la vie courante: envoyer des courriels, partager des photos, chercher un billet de train ou d’avion, trouver son chemin sur Google Street View – ou suivre les dernières séries sur Megavideo. C’est encore légal! Hé oui, madame Hadopi.

Certains sont restés sous Windows XP, d’autres ont franchi le cap de Vista, voire de Windows 7, selon la date d’acquisition de l’ordinateur. Il y a un petit camp résolument pro-Macintosh… Et puis il y a mon Linux et moi!

Bah, oui, I ♥Ubuntu 🙂

Résultat, quand je dois intervenir sur l’ordi de quelqu’un d’autre, il faut s’adapter à un autre système d’exploitation et à d’autres habitudes de travail.

Heureusement, les logiciels sont souvent les mêmes. Et pour cause: j’ai contaminé – ahem, converti – la plupart des ordinateurs de la famille avec divers logiciels libres! À commencer par les produits phares de Mozilla, Firefox (navigation internet) et Thunderbird (courrier électronique). Pour des raisons de sécurité, mais aussi de très bon rapport efficacité/facilité d’emploi.

Et ce n’est pas tout. Comme Microsoft Office n’est pas à la portée de toutes les bourses, j’ai poussé à l’acclimatation d’OpenOffice sur les ordis familiaux. Et puis à celle de VLC Media Player pour la musique et vidéo, parce que ça lit tous les formats. Et les DVD de toutes les régions. (Ah, mais!)

Ainsi, quand on me demande: «S’il te plaît, comment faire pour récupérer mes mails en changeant de PC» ou «Pourquoi ça ne marche pas si je fais tel truc», je peux répondre à distance, en testant sur ma propre machine, les réglages nécessaires.

Enfin, presque toujours. Mais c’est quand même nettement plus pratique que de devoir me déplacer. Ou réapprendre du tout au tout.

Dans la peau d’une hot-line

Qui n’a jamais paniqué devant un ordinateur qui faisait des siennes? Qui n’a jamais souhaité avoir sous la main une lampe d’Aladin d’où sortirait un génie – pardon, un geek – serviable et dévoué?

Dans mon entourage, c’est moi que l’on considère comme la «geek de service» – la personne à qui on s’adresse quand l’ordinateur se met à agir comme la bête machine qu’il est, c’est-à-dire de façon incompréhensible, troublante, stressante et surtout absolument contraire à la plus élémentaire productivité.

C’est vrai, quoi. L’ennui, avec les ordinateurs, c’est qu’ils sont fondamentalement beaucoup plus bêtes que nous. Leurs capacités d’adaptation à l’imprévu (exemple: si par malchance on lance en même temps deux applications qui veulent utiliser la même partie de la mémoire) sont limitées, ce qui est une importante source de plantages. Dans ces cas-là, l’usager doit essayer de comprendre ce qui se passe et y remédier. Il y a deux possibilité: se transformer en technicien(ne)… ou appeler le geek de service.

(Je laisse de côté le cas où l’usager appelle le service après-vente ou un dépanneur professionnel, car au fond, c’est un cas particulier du choix numéro 2.)

Donc la geekette de service, dans ma famille, c’est moi. La personne qui murmure à l’ouïe de ventilation des ordinateurs. Il faut dire que je bénéficie d’un avantage décisif par rapport à ma parentèle et à bon nombre de mes amis: quand un ordinateur joue les débiles indélébiles, je considère cela comme un casse-tête à résoudre, pas comme une insulte personnelle – ou une inquiétante déchirure dans la normalité du quotidien.

Et les casse-têtes, j’aime bien.

Résultat, on m’appelle quand il y a un problème («Dis, je n’arrive plus à charger mes e-mails…»; ou bien: «J’ai mon écran qui clignote quand j’écris au clavier, c’est grave?») mais aussi de façon préventive, quand il s’agit d’installer un logiciel ou d’acheter un équipement informatique.

Je préfère nettement la consultation préventive. D’abord, on peut la planifier. Ça vaut mieux que d’être dérangé pendant le dîner par un coup de fil paniqué pour découvrir que l’icône «bizarre» qui avait surgi dans un coin de l’écran était celle d’une mise à jour automatique, et que tout allait en fait comme sur des roulettes. (Cas vécu.) Et puis, en installant moi-même le logiciel ou périphérique en question, j’ai la garantie que ce sera fait de façon convenable.

Comme la plupart de mes connaissances réagissent par le stress et la paralysie aux mésaventures informatiques, la première étape est généralement de les rassurer. Mais non, ce n’est pas une catastrophe, juste un ennui temporaire. Mais oui, tes données sont toujours là (en général, c’est le cas), il s’agit juste de trouver le moyen d’y accéder.

Cette paralysie n’est d’ailleurs pas toujours une mauvaise chose. Quand un usager panique et préfère appeler une «experte» à l’aide plutôt que de bidouiller tout(e) seul(e) à l’aveuglette, le bon côté de la chose, c’est qu’il ou elle ne risque pas d’aggraver la situation. Car il y a pire qu’un débutant largué, en informatique: un débutant largué et qui ne le sait pas. On parle parfois d’effet Dunning-Kruger ou de «l’arrogance de l’ignorance». Ou peut-être devrait-on parler de l’arrogance de la quasi-ignorance? Je pense au genre de quidam juste assez sûr de lui (dans mon expérience, c’est souvent un mec – tant pis pour les clichés) pour se lancer dans les entrailles du système d’exploitation, mais qui confond désinstaller un logiciel et effacer le fichier qui lance ce logiciel; ou qui efface des fichiers temporaires de Word «pour faire de la place sur le disque» mais ne se rend pas compte que le traitement de texte est resté ouvert…

Une partie des appels à l’aide de mes chers z’amis et parents consiste donc à réparer les dégâts causés par des tentatives imprudentes de réparation. Certains jours, je me dis que je devrais me faire payer.

Je me suis aussi rendue compte qu’une bonne partie de l’intervention consistait à faire préciser à la personne: 1) ce qui s’était passé précisément; et 2) ce qu’il ou elle cherchait à obtenir au final.

Le point 2) est trrrrès important. Souvent, et tout particulièrement quand il s’agit de choisir un logiciel, un ordinateur ou un autre équipement, c’est l’étendue quasi-incommensurable des possibilités qui paralyse mon interlocuteur. Et l’on m’appelle à l’aide: «Dis-moi ce que je dois choisir!» Si je peux l’aider à réduire ces choix («C’est pour faire quoi avec?»), la partie la plus délicate de mon job est faite. Il n’y a plus qu’à en tirer les conclusions pratiques. C’est là qu’une certaine connaissance technique est nécessaire. (Une fois définie la tâche, par exemple, faire des sauvegardes, reste à savoir quel support et quelle technique est la plus adaptée au cas présent: disques optiques, disque dur, clef USB… Non, pas de disquettes. Fini, les disquettes! R.I.P.)

C’est dire qu’en plus des compétences techniques, il faut aussi une bonne dose de doigté et de sens de la communication.

Heureusement, il y a des compensations. Les gens sont tellement contents quand vous avez réussi à remettre leur fichue machine en marche! Et souvent, je repars avec des preuves de leur satisfaction: parfois des gâteaux, un pot de confiture maison… Récemment, on m’a promis des dattes venues tout droit de Tunisie, où un pote les cultive.

C’est bien d’avoir des amis IRL, non?

Le chat donne son avis: si l'ordinateur te stresse, pourquoi ne pas chercher sur Google "enlever les boules de poil du disque dur"? Gniark.
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When the e-book you want to buy is not available in your country

It’s very, very annoying. Trust me.

Or no, don’t trust me. Rather, witness this Twitter conversation between two serious book lovers and geeks who happen to express themselves in English, even writing professionally in that language, but don’t live in a dominantly English-speaking country.

Says Aliette de Bodard, a French-American sci-fi writer who lives in Paris, where she works as an IT engineer:

I’m getting tired of the ebooks I want not being available outside of the US or Canada…

Charles A. Tan (sci-fi writer, blogger and editor, in Philippines) answers:

and that’s the irony of eBooks; not available in areas that has demand for them

@aliettedb:

yeah, they really need to rework their rights model (geographical distribution shouldn’t apply anymore to books-maybe language?)

(Emphasis mine, as below.)

@charlesatan:

Language is fine. Unfortunately, companies and laws are still regional.

@aliettedb:

yeah, I know. Sucks for us, though…

Obvious consequence of such restrictions?

Enters @theefer (Sébastien Cevey, a French sci-fi writer who lives and blogs in London):

Time to put on your pirate helmet? (could buy paper versions and offer them to friends if you feel morally awkward)

@aliettedb:

I am seriously tempted, and not for the first time. This is bloody ridiculous

Indeed. That’s one of the reasons I dislike DRM « protection » so much on e-books. If the publisher wants to restrict the sale of their products to one geographical market (say,  North America), they have both the technical tools and the legal right to do so. And they have the on-line retailers like Fictionwise, Booksonboard or Amazon filter the buyers from their IP addresses.

If one is outside the rights-holder’s zone, the message received is a loud and clear: « Go away, we don’t want your money! Or go back to the dead tree era, you loser. »

Riiight.

(No pun intended.)

Now, compare with John Scalzi’s essay/rant: « On How Many Times I Should Get Payed For A Book (By Readers) »

Buy one paper book, download a DRM-free e-edition, and piracy concerns be damned?

Tempting, very tempting.

Obviously, this issue won’t be resolved by authors or even authors’ fans alone. But publishers should be concerned about the bad e-book buying experience of their customers, especially when these customers are bloggers, journalists or writers who can give it a wider echo.

And authors’ agents too should give it a chunk of their brain-time if they want to do what’s best, in the long run, for their book-writing clients.