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Acheter en librairie sur Internet

Logo du réseau Librairies indépendantes : un L majuscule stylisé évoquant un livre ouvert

Il n’a jamais été aussi facile d’acheter un livre. (Des livres papiers, s’entend. Pour les livrels, c’est encore plus facile puisqu’il n’y a pas d’objet matériel.) Mais peut-être est-ce l’abondance d’offre qui fait hésiter ? En plus des grandes chaînes comme la Fnac et Cultura, sans compter les enseignes régionales (Le Furet du Nord, Decitre, Fontaine…) ou encore les supermarchés, en plus du géant en ligne Amazon, il y a de nombreuses librairies physiques qui ont une vitrine sur Internet.

Comment ça marche ? Très simple : vous allez par exemple sur le site portail :

https://www.librairiesindependantes.com/

Là, vous cherchez le titre souhaité. Puis vous sélectionnez dans la liste des libraires qui le proposent celui qui vous convient. On peut retenir un livre dans une boutique près de chez soi ou bien se le faire envoyer. Plus qu’à régler, évidemment.

Un exemple ici avec mon dernier roman Coup de froid sur Amsterdam : on clique, on choisit une librairie, et le tour est joué !

Ce portail regroupe d’autres réseaux tels que :

* Place des Libraires

* Les Libraires

* La Librairie

Et c’est sans compter les enseignes qui ont leur propre site de vente en ligne, comme Mollat à Bordeaux, Ombres Blanches à Toulouse, Ici Grands Boulevards à Paris ou Le Pain de 4 Livres en Essonne, ou les groupes comme La Procure et Gibert.

Couverture du roman

Autant de chemins qui mènent au même but : un bouquin, bientôt dans vos mains.

Éditions du 81 ou pas, mon roman sort vendredi

Photo : exemplaires de mon roman Coup de froid sur Amsterdam empilés dans un carton

(Mise à jour : le site est revenu en ligne aujourd’hui 19/02/2024.)

Certains d’entre vous l’ont peut-être remarqué, le site internet des Éditions du 81 est inaccessible depuis quelques jours. On dirait qu’il y a un problème technique.

Heureusement pour moi, ça ne devrait pas avoir d’effet sur le lancement de mon roman Coup de froid sur Amsterdam : le livre existe, il a été imprimé et envoyé aux librairies, et il devrait être en rayon le vendredi 16 février, comme prévu. (Peut-être le samedi s’ils n’ouvrent pas les cartons tout de suite.) Quelqu’un d’autre l’a d’ailleurs déjà eu en main, voir sur Babelio.

C’est l’un des avantages de la façon dont est organisé le commerce du livre en France. De l’éditeur au diffuseur, distributeur et enfin aux points de vente (y compris les plateformes de vente en ligne), la chaîne est solide.

Bref, tout est sur des rails. On peut commander le volume en ligne ou en parler à son libraire ou bibliothécaire préféré.

N.B. Et bien sûr, c’est valable aussi pour les autres livres récents de cet éditeur. Si vous cherchez Astérès d’Igor David ou Une brève histoire du médicament, de Luc Périno, n’hésitez pas.

Coup de froid sur Amsterdam, roman policier historique, par Irène Delse, ISBN 978-2915543841, aux Éditions du 81, le 16 février 2024. Chez CulturaGibert, La Procure, à la Fnac ou au Furet du Nord, chez Decitre, sur Amazon, et bien sûr chez des libraires indépendants.

« Je voudrais trouver ce roman dans ma médiathèque, comment faire ? »

On m’a posé la question récemment de la façon de faire entrer Mort d’une Merveilleuse et mes autres romans dans les bibliothèques. Ce qui est une excellente idée ! Pour des gens qui n’ont pas un budget illimité, les bibliothèques et médiathèques publiques offrent l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs. Donc surtout, n’hésitez pas à inscrire ces titres dans le registre des suggestions d’achat, ou d’en parler aux responsables locaux.

Prospectus : Couverture de Mort d'une Merveilleuse, extrait et références de l'éditeur.

Et si la médiathèque en question ne connaît pas mon éditeur, je rappelle que les Éditions du 81 sont diffusées en librairie : le diffuseur est CED et le distributeur Les Belles Lettres. On peut donc tout simplement passer commande en librairie, comme pour les autres éditeurs qui sont dans le circuit classique.

Eh oui, il ne s’agit pas d’auto-édition ni d’impression à la demande. Bien que l’éditeur soit petit, il fonctionne comme les grands.

Chaque médiathèque a ainsi un ou plusieurs libraires chez qui ils se fournissent. Ceux-ci peuvent sans peine trouver mes romans dans la base de données Electre qui référence les professionnels du livre.

On trouve notamment mes livres à la Fnac, chez Cultura, Amazon, dans les établissements Gibert, Decitre, La Procure, le Furet du Nord, et chez divers libraires indépendants, dont on trouvera la liste sur Leslibraires.fr ou Librairiesindependantes.com.

Voilà, vous savez tout… Et maintenant, comme on dit, « il n’y a plus qu’à » !

(Aussi publié sur mon blog Substack.)

Pour qui est ce roman ? « Du sang sur les dunes » bientôt disponible

Temps houleux, propice à l’aventure…

(Mise à jour du 20/08/2021 : ça y est, l’objet est arrivé en librairies ! Champagne !)

(Mise à jour du 13/08/2021 : La publication est désormais prévue au 20/08/2021. On croise les doigts !)

(Mise à jour du 12/07/2021 : il y a eu un problème chez l’imprimeur, et je ne sais pas quand aura lieu la sortie du bouquin. Désolée. Je vous tiendrai au courant dès qu’il y a du nouveau.)

Oui, je parle de mon roman policier historique, à paraître début juillet aux éditions du 81. Et cela se précise. La page Amazon du bouquin offre maintenant la précommande (en se trompant bizarrement sur la date, ça ne fait pas très sérieux). Cultura se débrouille mieux, ainsi que Gibert. Et de toute façon, il devrait très bientôt être physiquement en librairies, ça ne devrait plus tarder à présent.

Mais au fait, à quel public est destiné ce livre ? Roman policier, c’est un domaine fort vaste, après tout.

En guise de réponse, une petite anecdote. Courant 2019, alors que j’étais en pleine rédaction de mon roman historique Tous les Accidents, je participais à un groupe d’écriture où chacun lisait et commentait les travaux des autres. L’une des participantes m’a un jour demandé : « Mais dans ce roman, tu t’intéresses à la reconstitution historique ou à la vie des personnages et à leurs relations ? » La réponse que j’ai faite alors, et que je pourrais redire à présent, était : « Aux deux ! »

J’aime bien les romans historiques pour la plongée qu’ils offrent dans un monde différent, aussi étranger que bien des univers de science-fiction. Et en même temps, c’est un univers qui ne nous est pas tout à fait étranger, puisque nous en sommes issus. Ici, on parle de la France de 1805, quand Napoléon était déjà empereur et entretenait encore le rêve d’envahir l’Angleterre. La Révolution avait accouché d’une étrange monarchie qui ne disait pas son nom, le progrès scientifique était illustré par des inventions telles que le télégraphe optique, la vaccination, la machine à vapeur et les ballons captifs. Mais on continuait de dépendre de la météo pour les récoltes, et la France utilisait sa puissance militaire pour s’enrichir aux dépends de ses voisins, que soient les vaincus ou des alliés (Italie, Espagne, Hollande) à qui on réclame de lourdes contributions. Un monde plein de contrastes, où bien des aventures individuelles sont possibles.

D’un autre côté, j’aime bien suivre le cheminement émotionnel des personnages, les relations qu’ils entretiennent entre eux. Mon héros détective ici n’est pas seul, mais entouré d’amis et anciens camarades, de parents et connaissances… On a toute une petite galaxie d’individus, hommes et femmes, avec chacun leur passé, leurs désirs, leurs objectifs dans la vie ou leurs craintes pour le passé. Des parents s’inquiètent pour la santé de leur enfant, une jeune femme pour celle de son fiancé ; des militaires noirs essayent d’échapper aux mesures discriminatoires de l’Empire ; des armateurs tentent l’aventure en finançant des bateaux corsaires ; une ancienne cantinière conseille les collègues plus jeunes d’après son expérience ; un officier tente de sonder le cœur d’un camarade dont il est épris…

Et bien plus, à découvrir dans le roman Du sang dans les dunes. Dans toutes les bonnes librairies, etc.

(Aussi publié sur mon Substack.)

Le livre numérique dans tous ses états, avec Hervé Le Crosnier

La formation permanente est sur la Toile, et ça décape! Si vous deviez ne visionner qu’une seule conférence vidéo sur le livre numérique cette année, que ce soit celle donnée le 21 juillet par Hervé Le Crosnier et mise en ligne par l’ADBS (association professionnelle de documentalistes):

Ancien bibliothécaire, maître de conférences à l’Université de Caen, où il enseigne les technologies de l’Internet et de la culture numérique, Hervé Le Crosnier est aussi éditeur. Il connaît donc bien tous les dessous de la «chaîne» du livre ainsi que son marché, aussi bien dans sa version imprimée que dans ses diverses déclinaisons numériques.

Attention, il y a sept segments, tous disponibles sur la chaîne DailyMotion de l’ADBS:

  1. L’objet «livre numérique» (ergonomie, fonctionnalités…);
  2. La chaîne du livre numérique (qui n’est ni celle du Web, ni celle de l’imprimé);
  3. L’économie globale (rentabilité, modèles économiques, etc.);
  4. Ergonomie et fabrication (les normes de fait et leur évolution);
  5. Questions-réponses 1, 2 et 3.

(Source: Aldus.)

Ce qui est passionnant avec le livre numérique, mais qui rend aussi le sujet casse-gueule, c’est qu’il pose à se reposer toutes les questions que l’on croyait fixées de toute éternité.

Une nouvelle technologie de lecture? C’était déjà le défi rencontré à la fin de l’Antiquité avec la lecture silencieuse! Et ne parlons pas de la lecture sur ordinateur. Comme le fait remarquer Le Crosnier, regardez ce que vous imprimiez il y a dix ans, et aujourd’hui…

Et puis, vient la question du mode de rémunération. La frontière est de plus en plus floue entre objet et service avec le livre numérique. Payer les livres au volume, au chapitre (retour du feuilleton?), par abonnement auprès d’un éditeur? D’une plate-forme (du genre Amazon ou Apple)? Par une redevance ajoutée à l’accès Internet? Tous ces modèles n’étant d’ailleurs pas mutuellement exclusifs.

Reste à se rappeler que même si le livre numérique fonctionne dans une économie de l’attention, le métier de lecteur n’est seulement celui de client, c’est aussi un prescripteur. Trop «protéger» un livre contre le piratage, c’est risquer de se priver de cette interaction.

La question du multimédia est bien sûr évoquée, mais plus intéressant, peut-être, du point de vue de l’amatrice de lecture invétérée que je suis, c’est la question de l’organisation de bibliothèque personnelle. La bibliothèque du futur pourrait bien être en ligne, annotable, partageable, accessible depuis n’importe quel point d’accès au réseau (ordinateur, tablette, téléphone), et hébergée sur le «nuage» de Google…

Eh oui, ce genre de service universel et gratuit (mais ouvert sur diverses formes de monétisation) existe déjà – et il s’appelle Google Books. Ce qui, il faut l’avouer, n’est pas vraiment une surprise.