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Pour qui est ce roman ? Mort d’une Merveilleuse, aventures, sentiments et plus si affinités

Couverture du roman Mort d'une Merveilleuse : peinture d'une femme brune debout, sur fond de colonnes antiques, drapée dans une robe blanche et un châle de cachemire

On trouve donc désormais en librairie mon roman Mort d’une Merveilleuse, le deuxième volume des aventures du capitaine Dargent, paru le 8 septembre aux éditions du 81.

Mais au fait, à quel public est destiné ce livre ? Petite anecdote en guise de réponse.

Il y a quelques années, je participais à un groupe d’écriture où chacun lisait et commentait les travaux des autres. J’étais en train de rédiger un récit d’aventures situé sous la Révolution, qui serait plus tard à l’origine de la série Capitaine Dargent. Une personne du groupe m’a un jour demandé : « Mais dans ce roman, tu t’intéresses plus à la reconstitution historique, ou à la vie des personnages et à leurs relations ? » J’avais répondu sur le moment ce que je dirais encore aujourd’hui sans hésiter : « Aux deux ! »

J’aime bien les romans historiques pour la plongée qu’ils offrent dans un monde différent, aussi étranger que bien des univers de science-fiction. Et en même temps, c’est un univers qui ne nous est pas tout à fait étranger, puisque nous en sommes issus.

Dans la France de 1797, sous le Directoire, quand Napoléon n’était encore que le général vainqueur de la Campagne d’Italie, la Révolution était en train de vivre ses derniers soubresauts, la politique était rythmée par les complots et les coups de force militaire, et une société en pleine mutations se faisait jour, déjà très moderne sur le papier même si les mentalités étaient loin d’évoluer aussi vite : montée de la bourgeoisie, séparation des églises et de l’État, légalisation du divorce, dépénalisation de l’homosexualité… Un monde plein de contrastes, où bien des aventures individuelles sont possibles.

D’un autre côté, j’aime bien suivre le cheminement émotionnel des personnages, les relations qu’ils entretiennent entre eux. Mon héros détective ici n’est pas seul, mais entouré d’une petite galaxie de personnages qui ont tous leurs rêves, leurs désirs, et aussi parfois leurs déboires… On en apprend plus sur son enfance, sur ses parents, et on suit avec un mélange d’espoir et d’exaspération les tentatives d’un de ses amis, Lucien, pour passer de l’amitié à autre chose. Sans rien vouloir divulgâcher, disons simplement que, comme dans la chanson, les histoires d’amour finissent mal en général. Et que celle de ces deux-là n’est pas près d’être résolue.

Et puis bien sûr, cette Mort d’une Merveilleuse est un roman policier à part entière, plus précisément un roman d’énigme où le mystère de la mort d’une belle inconnue ne sera résolu que dans les dernières pages.

Alors, pour qui est ce roman ? Pour les gens qui aiment se plonger dans une aventure mais aussi cultiver la réflexion sur ce que nous sommes, et la façon dont nous sommes arrivés là. Pour les amateurs du Roman national comme pour les lecteurs de roman tout court.

Si le cœur vous en dit…

(Aussi publié sur mon blog Substack.)

Les bandes originales de mes romans

Qui n’a jamais écrit en musique ? Rien de plus simple pour entrer dans l’ambiance, se créer une bulle de concentration et s’isoler pendant une heure ou deux du monde ordinaire. Il y a des auteurs qui se stimulent avec du rock passé en boucle, d’autres qui s’immergent dans la majesté de symphonies classiques. Personnellement, j’ai un faible pour les musiques de film.

C’est parfait pour créer une ambiance d’aventures tout en ne distrayant pas trop. J’aime surtout les bandes originales de films historiques ou de cape et d’épée : j’ai dû écouter cent fois la musique de Vangelis pour Alexander, d’Oliver Stone (2004), en écrivant Augusta Helena. En ce moment, sur un roman policier historique, j’ai dans mes favoris Deezer la bande originale du Barry Lyndon de Kubrick (1975), et celle créée par Philippe Sarde pour La Fille de d’Artagnan de Tavernier (1994).

D’autres bandes originales que j’ai utilisées à un moment ou un autre : celle de Howard Shore pour Le Silence des Agneaux de Jonathan Demme (1991), Max Richter pour L’Œuvre sans auteur de Florian Henckel von Donnerstack (2018), et la splendeur qu’est Tous les matins du monde (1991) version audio.

Pendant l’écriture de mon premier roman, L’Héritier du Tigre, j’ai même beaucoup, beaucoup écouté la musique de Jerry Goldsmith pour Rambo (1982). Ne riez pas ! Et écoutez plutôt la bande originale. L’histoire du film importe peu quand la musique est aussi inspirée.