Un roman national mais pas nationaliste

Couverture du roman : tableau représentant une bataille sur la glace

Par les temps qui courent, je préfère préciser.

On a parfois tendance à classer à droite les amateurs d’histoire napoléonienne, mais c’est une idée reçue. Ils n’en ont pas l’exclusivité. Et certains à gauche semblent croire que la Révolution est leur propriété privée…

Tout ça n’est pas très sain. Et il est sans doute dommage que des historiens sérieux aient tellement vilipendé la notion de roman national. Aimer son pays, ce n’est pas détester les autres, et se remémorer son histoire n’est pas regarder béatement tout ce qui a été fait dans cette histoire. Mais ce qui permet de faire nation, c’est d’abord une histoire commune. Encore faut-il la connaître.

Dans mon dernier roman, Coup de froid sur Amsterdam, j’évoque une page de la Révolution où la France se lance à la conquête de l’Europe. Certains y verraient de la nostalgie, d’autres voudraient jouer la repentance… Réactions aussi futiles l’une que l’autre.

Quoi qu’il arrive, je ne vais pas renoncer à ces romans et cette exploration des coins sensibles de l’histoire. Mais j’aimerais bien, le mois prochain, ne pas vivre ce qu’on appelle par euphémisme « une époque intéressante ». Celles sur lesquelles l’historiographie s’attarde parce qu’il y a tant de catastrophes à raconter.

Aucune sorte de catastrophe, d’un extrême ou de l’autre.

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