Les bandes originales de mes romans

Qui n’a jamais écrit en musique ? Rien de plus simple pour entrer dans l’ambiance, se créer une bulle de concentration et s’isoler pendant une heure ou deux du monde ordinaire. Il y a des auteurs qui se stimulent avec du rock passé en boucle, d’autres qui s’immergent dans la majesté de symphonies classiques. Personnellement, j’ai un faible pour les musiques de film.

C’est parfait pour créer une ambiance d’aventures tout en ne distrayant pas trop. J’aime surtout les bandes originales de films historiques ou de cape et d’épée : j’ai dû écouter cent fois la musique de Vangelis pour Alexander, d’Oliver Stone (2004), en écrivant Augusta Helena. En ce moment, sur un roman policier historique, j’ai dans mes favoris Deezer la bande originale du Barry Lyndon de Kubrick (1975), et celle créée par Philippe Sarde pour La Fille de d’Artagnan de Tavernier (1994).

D’autres bandes originales que j’ai utilisées à un moment ou un autre : celle de Howard Shore pour Le Silence des Agneaux de Jonathan Demme (1991), Max Richter pour L’Œuvre sans auteur de Florian Henckel von Donnerstack (2018), et la splendeur qu’est Tous les matins du monde (1991) version audio.

Pendant l’écriture de mon premier roman, L’Héritier du Tigre, j’ai même beaucoup, beaucoup écouté la musique de Jerry Goldsmith pour Rambo (1982). Ne riez pas ! Et écoutez plutôt la bande originale. L’histoire du film importe peu quand la musique est aussi inspirée.

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