Quand un monde bascule : appréciation pour Augusta Helena

Augusta Helena, tome 1 : Énigmes en Terre Sainte, Éditions du 81, janvier 2022

Ce week-end, j’ai donné un exemplaire de mon roman Augusta Helena à un ami qui avait lu le manuscrit et fait des suggestions intéressantes. Toujours payer ses dettes à ses bêta-lecteurs, c’est une bonne habitude à prendre pour les auteurs.

La même personne m’a fait un compliment auquel je ne m’attendais pas, mais qui m’a touchée : il trouvait que cette histoire de la découverte de la Croix du Christ par Hélène était une image et un symbole frappants du basculement qui s’était produit dans le monde occidental au IVe siècle, quand le christianisme avait cessé d’être une religion de marginaux pour devenir, selon ses mots, « une affaire rentable », au point que même des non-chrétiens l’acceptent comme la nouvelle normalité. Un changement d’ère. « Les symboles sont importants », a-t-il ajouté.

C’est bien aussi ce que je pense. C’est pourquoi j’ai inclus, en plus de la scène de la découverte elle-même, une autre où mon protagoniste païen, Lucius, décide d’investir dans la fabrication d’images pieuses, du genre qu’on vend aux pèlerins.

Le genre d’images qui ferait florès dans les siècles suivants, notamment sous forme d’icônes.

Icône roumaine de Ste Hélène donnant la Croix à Constantin
La Croix surmontée du Chrisme, le symbole chrétien mais aussi œcuménique de Constantin.

Ça fait plaisir en tout cas de voir que ce roman que j’ai écrit en me lançant comme ça, pour voir, tient plutôt bien la route.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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