Archives de Tag: UMP

Le #RUMP dans l’histoire : bégaiement ou prémonition ?

Ne dites plus que François Fillon est de l’UMP, il est parti avec ses petits camarades créer le R-UMP, abréviation de Rassemblement-UMP – oui, oui, malgré toutes ces divisions – mais aussitôt rebaptisé dans un grand éclat de rire le « RUMP« … Et comme nous le rappelle aimablement @GallicaBnF, il  y a même un précédent historique :

"RUMP, en anglais croupion, surnom par lequel les Anglais désignèrent les débris du parlement de Cromwell... il ne dura qu'un an et fut dissout violemment"

Extrait de L’Encyclopédie du 19e siècle, consultation sur Gallica.bnf.fr

Plus près de nous, François Mitterand utilisa cette expression de « parlement croupion » dans son livre Le Coup d’État permanent, pour désigner celui qui obligea le général de Gaulle à se retirer à Colombey, sous la IVe République.

Bref, pas seulement une histoire de fesses… À moins que l’on n’invite Mme Stallone mère pour lire l’avenir de ce nouveau parti dans la « rumpologie » ?

La Tribune de Genève, avec un de mes tweets dedans

Authentique ! Et mini-moment de gonflage d’ego, bien sûr… 😉

Capture d'écran Twitter avec le hashtag #UMPlosion

Capture d’écran Twitter vers 16h, à Paris comme à Genève

« Duel Fillon-Copé : Sur Twitter, même la droite se moque de l’UMP » (Hé oui, c’est leur titre, pas le mien !)

En tout cas, à l’heure où je poste ce billet, toujours pas de fumée blanche…

Un front républicain avec l’UMP, aujourd’hui? Vous voulez rire…

J’ai de la chance d’habiter dans un coin où la question d’un théorique « front républicain » ne se pose pas. (Quelque part entre la Goutte d’Or et Boboland, si vous voyez ce que je veux dire.)

photo: "Chaine", par Marcel.c, licence libre

J’ai voté la semaine dernière pour un député socialiste sortant dont j’apprécie le travail, et qui est arrivé en tête au premier tour. Mais même si j’avais eu la poisse extrême de me trouver dans un coin où le choix portait seulement entre un candidat FN et un UMP bon teint…

Eh bien dans ce cas, il est probable que je voterais blanc. Ou irais pêcher à la ligne. (Virtuellement, je n’ai aucune intention de faire mal aux poissons juste pour m’amuser.)

Car, j’en suis bien désolée, Mme Aubry, mais vu la dérive lepéno-compatible du parti sarkozien, il serait difficile de voter pour eux « pour faire barrage à l’extrême-droite »…  À quoi bon « faire battre » l’un des membres de la smala Le Pen et leurs copains, si c’est pour faire entrer leurs idées et leurs méthodes au Parlement?

Autant laisser le plus grand parti d’extrême-droite française assumer son évolution.

Merci, M. Fillon, de nous rappeler pourquoi il faut voter à gauche le 11

Parce que l’ancienne majorité, celle qui confond le marché avec « la vie », elle nous fabrique un monde pas très humain… 😦

En passant

Interdit de rigoler. On est au Sarkozistan, après tout! Mais on remerciera l’UMP d’avoir démontré par l’exemple ce qu’il en était. RT @gchampeau: L'UMP fait suspendre le domaine Jhabiteavecdescons.com http://t.co/9G7Gyzb via @Numerama — rosselin (@rosselin) January 8, 2011 CQFD.

En passant

Arroseurs arrosés: des UMPistes qui se croyaient très malins, avec leur faux compte Twitter socialo (au fait, l’usurpation d’identité sur le Net, ça va chercher combien, hmm? Mme Morano, êtes-vous là?), se sont fait démasquer bien vite comme les n00bs … Lire la suite

L’affaire Bettencourt pour les nuls

Décidément, l’affaire Woerth/Bettencourt/Sarkozy (n’en jetez plus), c’est formidable. On y redécouvre le B.A. Ba de la politique: ben oui, la droite a plus d’argent que la gauche, parce qu’elle fait la politique des riches, qui ne se font pas prier pour la financer. Et @rrêt sur images, qui fait décidément bien les choses, a mis en accès libre ses deux dernières émissions (1 h chaque environ). Pour les ceusses qui veulent tout comprendre.

Si vous avez manqué un épisode, je recommande la lecture du résumé dans Partageons mon avis de dimanche. «C’est l’histoire d’une affaire», en effet. Et les scénarios qui en découlent ne sont pas hyper-encourageants.

Personnellement, cette déjà interminable fin de règne de Nic-la-Palisse sent furieusement le revenez-y des années Giscard. Un monde que les trentagénaires ne peuvent pas connaître: les affaires à tiroirs (pleins d’enveloppes aujourd’hui, naguère de diamants), la mainmise même pas discrète du pouvoir sur l’audio-visuel public, et jusqu’à la rhétorique incandescente des polémistes du RPR… oh, pardon, de l’UMP! Il y a trente ans, le mot-clef était «socialo-communistes» (et rappelez-vous, c’était du temps où l’Union soviétique n’avait pas encore rejoint la liste des espèces disparues). Aujourd’hui, le must, c’est une valeur sûre: trotskyste, voire trotsko-fachiste. Faut pas se gêner. Surtout si c’est pour taper sur la presse du Net, hein…

On vit vraiment une époque passionnante. Et pour certains, enrichissante.