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Augusta Helena, deux volumes, un seul roman, bientôt complet

Augusta Helena t. 2 : L’Odyssée de l’Impératrice, par Irène Delse, à paraître le 17/02/2003 aux Éditions du 81

On ne publie plus beaucoup de romans en plusieurs livraisons, aujourd’hui, alors que c’était commun du temps de Dickens ou d’Alexandre Dumas. Le prix des livres par rapport au revenu moyen des gens était alors élevé, et cela faisait sens économiquement de faire paraître Les Trois Mousquetaires ou David Copperfield en feuilleton, pour les republier ensuite en volume une fois le public appâté. Hugo, Balzac, Sand, Nerval : quasiment tous les grands noms de la littérature de l’époque ont paru d’abord en feuilleton. En 1955, encore, Tolkien a dû accepter de publier Le Seigneur des Anneaux en trois tomes à cause du coût du papier qui restait élevé dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au XXIe siècle, on n’en n’est plus là, d’autant que la technologie a évolué : par exemple, la colle qui sert à coller le dos est bien plus sophistiquée, permettant de maintenir une quantité énorme de pages tout en restant souple. Ce n’est pas pour rien que l’édition du 50e anniversaire du Seigneur des Anneaux était en un volume.

Sauf que… L’année 2020 est passée par là.

Augusta Helena, t. 1 : Énigmes en Terre Sainte, par Irène Delse, paru le 21/01/2021 aux Éditions du 81

Après le premier choc de la pandémie de covid, le coût du papier a grimpé, celui de l’énergie aussi, l’un influençant l’autre (la fabrication de papier nécessite beaucoup de d’énergie), et les difficultés à trouver de la main-d’œuvre n’ont rien arrangé. Mon éditeur, les Éditions du 81, ont été obligées de couper en deux le gros manuscrit que je leur avais confié, afin de laisser chaque tome à un prix raisonnable.

Le résultat a été Augusta Helena, tome 1 : Énigmes en Terre Sainte, paru en janvier 2021, sous une couverture très élégante, à mon avis. (L’illustration provient d’un carton pour un vitrail, d’époque post-Viollet-Leduc, apparemment.) Et dans un peu plus d’une semaine, le 17 février, le tome 2, L’Odyssée de l’Impératrice, paraîtra, au même prix que le premier : 16,90 €. Et toujours avec un graphisme splendide, jugez-en par la couverture en haut de l’article ! Cette fois, c’est Véronèse, La Vision de Sainte Hélène, qu’on peut voir normalement à la Pinacothèque du Vatican.

Reste à voir si ma protagoniste restera en odeur de sainteté une fois arrivée à la fin du roman… Je me demande ce qu’en penseront les lectrices et lecteurs ?

En route pour de nouvelles aventures #romanpolicier #romanhistorique

Appétit d’écriture… I haz it.

Il y a plusieurs façons, pour une auteure comme moi, de mesurer le chemin parcouru. Une façon évidente consiste à compter le nombre de textes publiés, éventuellement modulé par l’impact médiatique et financier de chaque publication. De ce côté-là, j’ai connu des hauts et des bas, depuis le fanzine photocopié à 50 exemplaires jusqu’à une édition en volume avec envoi d’exemplaires à la presse (au temps du Navire en pleine ville), et aujourd’hui une publication électronique chez un pure-player comme Rocambole.

Mais on peut aussi s’intéresser à la variété (ou non variété) de textes produits. La versatilité d’écriture, si on veut. Où en suis-je sur ce plan-là ?

Faisons nos comptes :

  • trois romans, dont un de fantasy (L’Héritier du Tigre) et deux romans d’aventures historiques (Augusta Helena et Tous les Accidents),
  • divers textes courts, la plupart de fantasy mais quelques nouvelles de science-fiction, fantastique et historique,
  • et même un certain nombre de poèmes qui ont trouvé publication, mais oui, les fanzines peuvent être accueillants.

La catégorie science-fiction devrait bientôt s’enrichir d’une novelette écrite pendant le confinement et déjà acceptée pour pour publication chez un éditeur, plus une nouvelle révisée à la faveur du même confinement, et qui devrait trouver place dans une sympathique anthologie. Quand la vie vous fait vivre dans un film de science-fiction, renvoyez-lui l’ascenseur.

Et pour la suite ? Si vous suivez régulièrement ce blog, vous avez dû voir que j’avais pris l’habitude de commencer un roman le 1er janvier pour bien commencer à la fois l’année et le bouquin. Et j’avais bien prévu de commencer un nouveau projet le 01/01/2020, un nouveau roman historique, parce que je m’étais bien amusée avec les deux précédents. Mais cette fois, ça n’a pas marché. Entre le sujet choisi qui était plus difficile que prévu, et un certain accident de parcours nommé Covid-19…

J’ai jeté l’éponge. Et ça n’a pas été perdu, puisque j’ai passé mars, avril et mai à écrire de la SF et à rendre mon premier roman historique, Augusta Helena, disponible en ligne à titre d’essai. On verra ce que ça donnera.

Mais avec tout ça, j’ai du temps de libre jusqu’au 31 décembre. Que faire ? C’est le moment où jamais d’essayer quelque chose de nouveau, défricher un nouveau territoire en matière de genres littéraire. Un polar, par exemple ? D’un autre côté, s’il y a un moyen de m’appuyer sur ce que j’ai déjà fait, réutiliser la recherche accumulée pour les précédents projets… Banco ! Ce sera donc un polar historique ! Après tout ce que j’ai lu, compulsé et digéré sur la Révolution et le Premier Empire, cela ne devrait pas poser d’obstacle irréductible.

Pour tout dire, je commence demain, 1er juin. La période m’est familière, et je peux réutiliser plusieurs personnages de mon précédent roman Tous les Accidents, en particulier celui qui jouera le rôle du détective. Si ça marche, je pourrais avoir sur les bras une série avec un personnage. Pour reprendre les termes d’un précédent billet, j’ai trouvé quoi faire de mon « homme en noir ».